France

Emmanuel Macron sera en Alsace mercredi pour tenter de renouer avec le terrain et les Français

Après l’allocution, le terrain. Emmanuel Macron se rend mercredi dans le Bas-Rhin pour un déplacement sur le thème de la réindustrialisation. Le chef de l’État est attendu dans la petite ville alsacienne de Muttersholtz, a annoncé mardi l’Élysée. Il y visitera l’entreprise Mathis, spécialisée dans la construction en bois et intervenant sur plusieurs chantiers pour les Jeux olympiques de Paris 2024, a fait savoir l’Élysée.

La filière bois est particulièrement impliquée dans la décarbonation du secteur du bâtiment. Elle est « un secteur stratégique de cette réindustrialisation du pays soutenue par le gouvernement », a ajouté la présidence. L’intersyndicale a d’ores et déjà appelé dans un communiqué à un rassemblement à midi à Muttersholtz, demandant aux manifestants de se munir de casseroles ou de couvercles pour « mieux se faire entendre » et montrer que « la page retraites est loin d’être tournée ».

Déplacement dans l’Hérault jeudi

Après avoir promulgué au début du week-end la très contestée réforme sur les 64 ans, le président Macron s’est donné lundi, lors d’une allocution solennelle, cent jours pour relancer son second quinquennat, englué dans la crise politique et sociale. Parmi les chantiers prioritaires qu’il veut enclencher d’ici au 14-Juillet, celui d’un « nouveau pacte de la vie au travail » à négocier avec les partenaires sociaux, et celui des « progrès » dans les services publics comme l’éducation ou la santé.

Jeudi, il doit d’ailleurs enchaîner avec un autre déplacement, dans l’Hérault, consacré à l’école. Selon plusieurs sources macronistes, il pourrait à cette occasion faire des annonces sur la rémunération des enseignants.

Plusieurs membres de l’exécutif ou de l’entourage présidentiel incitaient Emmanuel Macron à renouer avec les Français sur le terrain après trois mois passés en grande partie en retrait à l’Élysée. « C’est important » qu’il fasse des déplacements dans les territoires comme mercredi, a dit sur France 3 Alsace son ministre des Transports Clément Beaune, se réjouissant qu’il « puisse être sur le terrain », « au contact », pour « entendre un certain nombre de ces revendications aussi ».