France

Affaire Taha Bouhafs : Une accusatrice retire son témoignage contre l’ex-candidat LFI

Une des accusatrices de Taha Bouhafs a retiré son témoignage contre le journaliste, qui était accusé de violences sexuelles, a-t-on appris samedi auprès de La France Insoumise, confirmant une information de L’Express. Candidat aux législatives pour LFI dans le Rhône, Taha Bouhafs s’était retiré le 10 mai 2022 en invoquant des « attaques sans précédent » venues de la macronie, de la droite et d’une partie de la gauche.

Le lendemain, LFI avait annoncé l’ouverture d’une enquête interne à son encontre. Taha Bouhafs avait ensuite reproché au parti de ne pas lui avoir permis de se défendre face à ces accusations de « violences sexuelles », le mouvement de Jean-Luc Mélenchon arguant de la « volonté de confidentialité » des plaignantes.

Ils soulignent que cette affaire « a eu des conséquences extrêmement graves sur sa vie sociale et professionnelle ainsi que sur sa santé ». Ils expliquent que Taha Bouhafs a « perdu son travail et n’en a pas retrouvé depuis », et qu’il a été « insulté, harcelé sur les réseaux sociaux et dans la rue », traversant même « une grave période de dépression ».

« Reprendre une vie à peu près normale »

Dans un communiqué, ses avocats prennent « acte du retrait d’un témoignage dans cette  »procédure » politique dès le départ viciée par son absence de tout caractère contradictoire, et dont nous n’avons obtenu, à ce jour, aucun élément factuel ». Ils appellent à ce que « l’acharnement cesse » pour que leur client « qui ne fait l’objet d’aucune poursuite judiciaire puisse reprendre une vie à peu près normale ».

Ils soulignent que cette affaire « a eu des conséquences extrêmement graves sur sa vie sociale et professionnelle ainsi que sur sa santé ». Ils expliquent que Taha Bouhafs a « perdu son travail et n’en a pas retrouvé depuis », et qu’il a été « insulté, harcelé sur les réseaux sociaux et dans la rue », traversant même « une grave période de dépression ».