Belgique

Vaste opération entre les polices belge, néerlandaise et allemande : qui sont ces 22 femmes mortes ?

Pour les épauler dans leur mission, ses trois instigateurs ont rassemblé les 22 avis de recherche sur un seul et même site web accessible à tous: www.interpol.int/IM. « Personne ne sait qui elles sont, d’où elles viennent et pourquoi elles se sont retrouvées en Belgique, en Allemagne ou aux Pays-Bas, il y a des années parfois », annoncent les forces de l’ordre qui précisent que dans presque tous les cas, « ces femmes ont été victimes de faits de violence ».

Violence à l’égard des femmes : une révolution est nécessaire

La police belge informe que sept des 22 dossiers les concernent directement et qu’ils contiennent une série d’informations telles que des reconstructions faciales, vidéos et photos des bijoux et vêtements portés par les femmes au moment de leur mort, des indices tels que l’âge approximatif, la couleur des cheveux, la couleur des yeux… Comme les deux autres services de police impliqués, elle soupçonne que ces femmes soient originaires d’autres pays.

Le site web www.interpol.int/IM leur permet donc d’élargir leur environnement de recherche et de peut-être attirer l’attention de membres de la famille, d’amis ou d’autres connaissances de ces femmes en dehors des frontières. Par la même occasion, le trio espère que l’identification des victimes l’aidera dans sa quête des éventuels agresseurs. Il ajoute que l’ADN de nombreuses victimes est disponible et facilitera la confirmation de leur identité par comparaison.