Belgique

Espionnage chinois: la commission de déontologie souhaite d’abord plus de clarté sur l’affaire Dewinter

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L’affaire a fait l’objet d’une première audition devant la Commission jeudi. Cette réunion aurait duré une heure et visait principalement à décider si la plainte de Schauvliege était recevable ou non. Mais la Commission n’a pas encore pu trancher. Elle souhaite d’abord obtenir des réponses à deux questions : un rapport de la Sûreté de l’État sur l’affaire existe-t-il réellement et la commission peut-elle consulter ce rapport ? Jusqu’à présent, le Parlement flamand a dû se contenter des informations parues dans les médias à propos de l’affaire.

Si la plainte était recevable, la commission de déontologie pourrait entendre les personnes impliquées, telles que Schauvliege et Dewinter, et décider des conséquences éventuelles. La commission a jusqu’au 3 mars pour le faire, conformément à son règlement.

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En principe, la commission de déontologie peut réprimander Dewinter. Une telle réprimande officielle n’a pas de conséquences concrètes, mais elle est tout à fait exceptionnelle. La dernière remonte à 2005, lorsque le libéral Jaak Gabriëls a été réprimandé pour avoir prétendument demandé à l’Association flamande du logement d’accorder la priorité à une famille de Bree lors de l’attribution de logements sociaux. Par la suite, la commission de déontologie a traité d’autres plaintes contre John Crombez, alors candidat à la présidence du Sp.a, en 2015, et contre Kris Van Dijck, député de la N-VA, en 2019. Si la plainte contre ce dernier s’est avérée irrecevable, Crombez n’a pas commis d’erreur, selon la commission, en confiant à un juge des enfants un dossier de violence intrafamiliale.