L’ambassade d’Algérie à Berne (Suisse) récupère un fusil du 19e siècle
Le patrimoine culturel est un héritage précieux, témoin de l’histoire d’une nation, de son évolution et de ses valeurs. La préservation de ce patrimoine est une tâche essentielle pour chaque pays, et c’est dans cette perspective que s’inscrit l’action récente de l’ambassade d’Algérie à Berne, en Suisse. Elle a réussi, en effet, à récupérer un fusil du 19e siècle, relevant du patrimoine algérien, qui devait être vendu aux enchères.
En effet, selon l’Algérie Presse Service (APS), l’ambassade d’Algérie à Berne a récemment orchestré la récupération d’un objet précieux du patrimoine algérien : un fusil du 19e siècle qui devait être mis en vente aux enchères à Zurich. Cet objet, loin d’être ordinaire, est un fusil à verrou, connu sous le nom de « Moukahla d’apparat » en pierre de Miguelet.
Mesurant près de 160 cm, ce fusil est agrémenté d’un canon rond damasquiné, un acier artistiquement tordu, d’une longueur de 128,5 cm. Son calibre de 15 mm et sa bouche canonnée complètent cette pièce historique.
L’objet a été mis en vente par une entreprise suisse, agissant pour le compte d’une famille locale de collectionneurs. Cependant, grâce à l’intervention conjointe de la représentation diplomatique algérienne en Suisse et des membres de la diaspora algérienne dans ce pays, cet objet d’une grande importance culturelle et historique a été récupéré avant sa mise en vente.
Récupération du fusil : une victoire symbolique pour le patrimoine algérien
La récupération de ce fusil est une victoire symbolique. Elle souligne l’engagement des autorités algériennes, en collaboration avec les membres de la communauté nationale à l’étranger, à préserver et à récupérer les éléments du patrimoine culturel algérien dispersés dans le monde. C’est un acte qui témoigne d’une détermination ferme à récupérer les biens culturels et historiques nationaux détenus à l’étranger.
L’ambassade d’Algérie à Berne a également profité de cette occasion pour enrichir davantage le patrimoine culturel de l’Algérie en acquérant un autre fusil, datant de l’époque ottomane. Cette acquisition souligne une fois de plus l’importance que l’Algérie accorde à la préservation de son héritage.
