Algérie

Arrestation de 14 étrangers et démantèlement d’un réseau de drogue à Alger

La Direction générale de la sécurité nationale a annoncé vendredi l’arrestation de 14 ressortissants étrangers, accusés de trafic de drogues et de substances psychotropes, ainsi que de gestion de clubs nocturnes illégaux, sources de troubles dans les quartiers résidentiels.

Selon la même source, au cours de différentes opérations policières menées dans les villes de Bordj El Bahri et Bordj El Kiffan à l’est de la capitale, les services de police judiciaire ont réussi, la nuit du 3 au 4 juillet, à arrêter 14 étrangers, dont deux Marocains. Ils sont poursuivis pour trafic et commerce de drogues et substances psychotropes, exploitation d’une organisation criminelle, détention et vente d’alcool sans licence, ainsi qu’entrée et séjour illégaux sur le territoire national.

Saisie d’une grande quantité de drogues et déportation d’étrangers illégaux

Toujours selon le même communiqué, les autorités ont profité de la permission de perquisition délivrée par le procureur compétent pour découvrir le plan criminel de ces réseaux criminels. Ceux-ci étaient impliqués dans la fabrication de drogues et de substances psychotropes de différentes sortes, le commerce illégal de ces substances, l’ouverture de clubs nocturnes et des maisons de prostitution, créant un climat d’insécurité dans les quartiers résidentiels.

Ces perquisitions ont permis la saisie de 1,5 kg de marijuana, près de 487 g de poudre d’ecstasy, 123 g d’héroïne, des capsules de cocaïne, 659 unités d’alcool de diverses sortes et tailles, 28 700 euros en espèces, ainsi que 3 734 000 dinars algériens. Des armes blanches interdites de différents types, présumées être utilisées pour des agressions, ont également été découvertes.

Les 14 suspects ont été présentés au procureur de la République près le tribunal de Rouiba (Alger) le 9 juillet en cours. Ils sont poursuivis pour trafic et commerce de drogues (marijuana, cocaïne, héroïne et ecstasy), détention et vente d’alcool sans licence, et séjour illégal sur le territoire national. Par ailleurs, 110 étrangers en situation irrégulière ont été expulsés vers leur pays d’origine, selon le même communiqué.