Depuis 20 ans, le projet Pinto soutient à Berne les personnes en marge de la société – et doit sans cesse faire face à de nouveaux défis. Il y a 20 ans, Berne entamait un nouveau chapitre dans son travail de proximité avec Pinto; une équipe chargée d’aller au contact des toxicomanes dans les rues de la capitale. Aujourd’hui encore, les travailleuses et travailleurs sociaux de Pinto sillonnent la ville, reconnaissables de loin à leur gilet rouge. De la drogue au sans-abrisme Aux débuts du projet, la scène ouverte de la drogue près de la gare de Berne et les personnes souffrant d’une grave dépendance à l’alcool dominaient le paysage. «À l’époque, les addictions étaient au premier plan. Ces personnes vivaient dans une grande précarité», se souvient Silvio Flückiger, responsable d’équipe et membre de Pinto depuis sa création. Depuis, la scène classique de la drogue s’est réduite. Et les personnes dépendantes à l’héroïne ou à l’alcool ont vieilli. Mais un autre phénomène a pris de …
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