Algérie

Alger : un immigré algérien à la tête d’un réseau de trafic de psychotropes

Le procureur de la République près le tribunal de Dar El Beida a requis une peine de trois ans de prison ferme assortie d’une amende de 200.000 DA à l’encontre de trois individus impliqués dans un réseau de trafic de comprimés psychotropes en Algérie. En effet, ce qui a commencé par une arrestation d’un ressortissant algérien s’est rapidement transformé en une découverte choquante d’un réseau de trafic de comprimés psychotropes en Algérie, avec à sa tête un immigré algérien.

Dans le détail, l’affaire a été révélée lorsque les éléments de la sûreté de la wilaya d’Alger ont arrêté un individu qui avait réussi à faire entrer une quantité de comprimés psychotropes en provenance de la France. Lors de son arrestation, cinq comprimés ont été retrouvés en sa possession, ce qui a conduit à une perquisition de son domicile familial.

C’est ainsi que les éléments de la police ont fait une découverte stupéfiante, 179 comprimés de différents types ont été saisis. On notera que les efforts déployés ont permis l’arrestation de deux autres personnes impliquées dans cette affaire.

Les accusés ont nié leur implication dans l’affaire

Lors de son audition devant le tribunal de Dar El Beida, l’accusé principal a tenté de se défendre en affirmant qu’il utilisait ces comprimés pour son traitement médical. Et ce, conformément aux indications de son médecin. En effet, il prétendait souffrir d’une condition médicale nécessitant l’utilisation de ces médicaments psychotropes.

Par ailleurs, au cours de l’enquête, les deux autres accusés ont également nié toute implication dans l’affaire et ont affirmé que les comprimés saisis ne leur appartenaient pas. Sachant que les membres du groupe ont été mis sous mandat de dépôt, le procureur de la République a requis une peine de trois ans de prison ferme ainsi qu’une amende de 200.000 DA, comme mentionné plus haut. Et ce, pour possession de comprimés psychotropes.