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Manchester City et l’Inter Milan assurent leur place dans le dernier carré (VIDEOS)

Avec Sadio Mané sur le banc au coup d’envoi, les Allemands ont montré qu’ils n’avaient pas abandonné et qu’ils allaient tout donner. Le stade aurait d’ailleurs pu s’enflammer assez tôt dans le match si Sané n’avait pas légèrement trop croisé sa frappe et ainsi placé son ballon à côté alors qu’il se présentait seul face à Ederson (17e). Dans la foulée, le Bayern est passé à deux doigts de dire adieu à son rêve. Fautif sur Haaland, Upamecano a vu l’arbitre lui adresser un carton rouge à cause de sa position de dernier homme mais la (légère) position de hors-jeu du Norvégien a forcé l’homme en noir à revenir sur sa décision (18e).

Malgré la domination bavaroise, Man City a obtenu une énorme opportunité pour passer devant. Sur une frappe de Gundogan, la VAR a considéré qu’Upamecano était coupable d’une faute de main qui fera sans doute polémique (35e). Haaland a alors pris ses responsabilités mais a frappé au-dessus (37e). Le Norvégien a tout de même su prouver en seconde mi-temps qu’il pouvait bel et bien ressembler à l’homme qui manquait à City pour remporter la C1. Bien lancé par KDB et aidé par une glissade d’Upamecano au mauvais moment, le cyborg s’est retrouvé face à Sommer et ne lui a laissé aucune chance, moins d’une minute après une énorme occasion de Coman (58e).

En fin de rencontre, un penalty transformé par Kimmich a permis au Bayern de sauver l’honneur, bien que l’espoir était vain (83e). Signe de la fébrilité bavaroise, Tuchel a d’ailleurs été exclu à quelques minutes de la fin. Le partage pourra tout de même donner quelques regrets aux Allemands qui n’ont toutefois jamais vraiment été proches d’y croire réellement.

Match spectaculaire entre l’Inter et Benfica

Dans l’autre quart de finale de la soirée, l’Inter Milan avait un travail à finir face à Benfica. Sans surprise, Lukaku était laissé sur le banc au coup d’envoi. Après moins d’un quart d’heure, le club italien avait déjà neuf orteils dans le dernier carré grâce à un but sensationnel de Barella du pied gauche (14e).

Avec trois buts à inscrire, Benfica avait alors besoin d’un miracle qui semblait impossible à réaliser. Dos au mur, les Portugais n’ont toutefois pas abandonné et l’ont prouvé via une tête d’Aursnes qui a trompé Onana avant la pause (38e).

En deuxième mi-temps, l’Inter a su reprendre le match en main. Si la tête de Dzeko est passée à côté (61e), la frappe de Lautaro a, elle, bien fini au fond des buts (65e).

De nouveau à trois buts des prolongations, Benfica n’avait alors plus aucune chance de s’en sortir. À un quart d’heure de la fin, Inzaghi a d’ailleurs profité de l’avance confortable des siens pour faire tourner et permettre à Lukaku de disputer la fin du match. D’une superbe frappe enroulée, Correa s’est même offert le luxe d’apporter sa pierre à l’édifice à l’aide du poteau (78e). Ce n’est pas la réduction du score sur une tête d’Antonio Silva qui a inquiété les locaux (86e). Dans le temps additionnel, Benfica a égalisé mais c’était trop tard, l’arbitre sifflant la fin du match juste après.