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Deux blessés dont Zinckernagel, Vrancken dans le vestiaire de l’arbitre et des pétards sur la pelouse : ce qu’il faut retenir de Standard – Genk (2-0)

Ce n’est pas encore une réalité mathématique mais on peut écrire sans se tromper que le Standard jouera les Europe playoffs. En s’imposant face à Genk suite à une excellente première période marquée par un gros pressing, les Rouches (moins fringuants après la pause mais solidaires) ont fait la bonne opération du week-end, avec Charleroi.

Ils possèdent désormais six points d’avance et deux victoires de plus qu’Anderlecht, 9e. Et leur différence de but (+12) est meilleure que celle des Mauves (+7). Tous les voyants sont donc au vert pour les hommes de Ronny Deila à deux matchs de la fin de la phase classique.

Un Standard séduisant surprend Genk et assure pratiquement le top 8 (2-0)

Le tournant du match : Genk est à dix et le Standard ouvre le score

Lorsque Zinckernagel a ouvert le score à la 33e minute, Genk était temporairement réduit à dix suite à la sortie de Cuesta pour blessure. Mais les Limbourgeois n’ont pas eu le temps d’effectuer le changement et de faire monter Sadick au jeu que le Standard avait marqué, en profitant de sa supériorité numérique. Une situation qui a beaucoup irrité le banc visiteurs, qui demandait que le remplacement soit effectué depuis plusieurs minutes.

L’adjoint de Wouter Vrancken a été exclu et le coach limbourgeois a été averti sur le coup. À la mi-temps, le T1 du Racing, touours fâché, a attendu Monsieur Laforge, acteur majeur du match, avant d’entrer dans le vestiaire des arbitres pour avoir une discussion avec les hommes en noir. Ambiance…

L’inquiétude : Zinckernagel marque deux fois puis sort blessé, Laifis se blesse aussi

Auteur d’une première mi-temps de grande qualité, Philip Zinckernagel – qui aurait pu recevoir un penalty à 0-0 pour une poussée de Preciado – a ouvert le score de manière opportuniste au rebond d’une frappe d’Ohio avant de doubler la mise en se faisant justice lui-même suite à une faute de Preciado sur sa personne. Mais en fin de premier acte, il s’est blessé au mollet droit.

Au retour des vestiaires, le Danois n’a attendu que cinq petites minutes pour demander son remplacement et céder sa place à Osher Davida. Tout le Standard croise les doigts pour que son absence soit la plus courte possible. Car une fois qu’il a été remplacé, les Liégeois ont été moins souverains.

En fin de rencontre, à la 80e minute, c’est Kostas Laifis qui est sorti, à son tour, sur blessure. Inquiétant en vue du choc wallon face à Charleroi, qui est déjà programmé vendredi soir à Sclessin (20h45).

L’action inutile : les supporters de Genk lancent fumigènes et pétards sur le terrain

On jouait à la 51e minute de jeu lorsque Zinckernagel a demandé son changement. Au même moment, le bloc limbourgeois s’est littéralement embrasé. Des feux d’artifice ont été tirés, des fumigènes ont été allumés et des pétards ont été craqués. Certains ont atterri sur le terrain, ce qui a nécessité une intervention des pompiers. Mais le match n’a pas été interrompu.

Il faut par contre saluer l’ambiance exceptionnelle mise par les supporters du Standard durant le temps fort liégeois et à la fin du match, notamment sur le sauvetage sur la ligne de Fossey dans les arrêts de jeu. Et après le match, Sclessin était incadescent. Et les chants des supporters étaient, déjà, dirigés vers Charleroi.