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Washington sanctionne des fournisseurs chinois de composants de drones iraniens

Les sanctions visent notamment des firmes basées à Hangzhou, Shenzhen, Guilin et Hong Kong, accusées par le Trésor américain d’avoir fourni des moteurs légers et d’autres composants de drones à HESA, contrôlée selon Washington par le ministère iranien de la Défense.

Les entreprises sont « responsables de la vente et de l’expédition (à HESA) de milliers de composants aéronautiques, dont des composants qui peuvent servir pour des drones », a affirmé le Trésor dans un communiqué.

L’Iran frappé par une attaque de drones sur un site militaire

« L’Iran est directement impliqué en ce qui concerne les victimes ukrainiennes résultant de l’usage par la Russie de drones iraniens en Ukraine », a estimé le sous-secrétaire au Trésor Brian Nelson.

Dans des sanctions séparées, le Trésor a par ailleurs placé 39 entreprises et entités d’Iran, de Hong Kong, de Chine, de Dubaï et d’ailleurs pour avoir aidé Téhéran à vendre des hydrocarbures à l’international en violation de sanctions.

Les sanctions américaines visent à empêcher les entités placées sur la liste noire d’accéder aux marchés internationaux et services financiers en gelant leurs avoirs sous la juridiction des États-Unis et en interdisant à toute entité américaine, y compris les banques internationales ayant des succursales aux États-Unis, d’entretenir des relations commerciales avec elles.