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Sommet en Jordanie pour le retour de la Syrie dans la Ligue des Etats arabes

Une réunion « consultative » sur la Syrie a réuni, lundi 1er mai à Amman, les chefs de diplomatie de l’Egypte, la Syrie, la Jordanie, l’Arabie saoudite et l’Iraq.

La Jordanie a accueilli un sommet arabe en présence du chef de la diplomatie syrienne pour discuter du probable retour de Damas dans la Ligue des Etats arabes. Les délégations ont notamment mis l’accent sur l’importance du retour des réfugiés syriens.

La Jordanie a accueilli le 1er mai une réunion interarabe avec les ministres des Affaires étrangères de l’Arabie saoudite, de l’Irak et de l’Egypte, en présence du chef de la diplomatie syrienne Fayçal Meqdad. Ce sommet à Amman avait pour objectif de négocier un retour consensuel de la Syrie au sein de la Ligue arabe pour le prochain sommet à Riyad le 19 mai prochain.

«Le retour volontaire et en toute sécurité des réfugiés dans leur pays est une priorité absolue, et les mesures nécessaires doivent être prises immédiatement pour le mettre en œuvre», indique le communiqué de clôture.

Mettre fin à l’ingérence étrangère dans les affaires intérieures syriennes

Les ministres ont également convenu de «soutenir la Syrie […] dans tous les efforts légitimes pour étendre son contrôle sur son territoire, imposer l’Etat de droit, mettre fin à la présence de groupes armés et terroristes […] et mettre fin à l’ingérence étrangère dans les affaires intérieures syriennes».

Suite au terrible séisme qui avait ravagé une partie du territoire syrien, plusieurs capitales arabes avaient repris le chemin de Damas, par solidarité. Outre le positionnement favorable des Emirats arabes unis et d’Oman, la Tunisie de Kaïs Saïed avait annoncé le renvoi d’un ambassadeur en Syrie, le chef de la diplomatie syrienne ayant rencontré ses homologues égyptien et saoudien.

La réunion d’Amman fait suite à «une réunion consultative» en Arabie saoudite le mois dernier. Neuf pays arabes s’étaient alors réunis pour discuter du probable retour de la Syrie au sein de la Ligue arabe. Mais plusieurs délégations, notamment la qatarie et la koweïtienne, avaient fait part de leur réticence.