Le ministre autrichien des Affaires étrangères confirme la libération de deux de ses ressortissants détenus en Iran
Le premier, âgé de 76 ans, a été arrêté en janvier 2019, alors qu’il accompagnait des scientifiques autrichiens. Accusé d’espionnage au profit d’Israël et de l’Allemagne, il avait été condamné en août 2020 à dix ans de prison. Sa famille disait craindre pour sa santé. Il avait toutefois bénéficié en août 2022 d’une permission de sortie de cinq jours.
Le second est l’homme d’affaires irano-autrichien Kamran Ghaderi. Il a été arrêté en janvier 2016 et condamné à dix ans de prison la même année pour avoir travaillé avec des États hostiles.
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« Je suis extrêmement soulagé que nous puissions enfin ramener à la maison Massoud Mossaheb et Kamran Ghaderi, après des années de difficile emprisonnement en Iran. Ils sont déjà en route pour l’Autriche, où leur famille les attend avec impatience », a affirmé M. Schallenberg.
« Nos années d’efforts diplomatiques pour obtenir leur libération ont porté leurs fruits. Je voudrais particulièrement remercier ma collègue belge Hadja Lahbib et le ministre omanais des Affaires étrangères, Sayyid Badr Al Busaidi, pour leur soutien précieux. Nous avons travaillé en étroite collaboration, discrètement et en confiance avec nos partenaires. Notre persévérance a payé », a ajouté le chef de la diplomatie autrichienne.
L’Iran, qui ne reconnaît pas la double nationalité, affirme que les personnes détenues sur son sol le sont en vertu de décisions de justice.
