AlgérieInternational

Début du mandat de l’Algérie comme membre non-permanent du Conseil de sécurité de l’ONU

L’Algérie débute son mandat de deux ans au Conseil de sécurité des Nations unies le 1er janvier 2024, rejoignant la Sierra Leone, la Corée du Sud, le Guyana et la Slovénie. Avec 95% des voix à l’Assemblée générale de l’ONU en juin dernier, l’Algérie entame son quatrième mandat non-permanent, après ceux de 1968-1969, 1988-1989 et 2004-2005.

Le président Abdelmadjid Tebboune, porteur d’un engagement ferme, vise à faire résonner la voix de l’Afrique au sein du Conseil de sécurité. Les priorités algériennes s’articulent autour du renforcement des règlements pacifiques, de la consolidation des partenariats, du soutien aux organisations régionales, de la promotion du rôle de la femme et de la jeunesse dans les processus de paix, et de l’intensification de la lutte internationale contre le terrorisme.

Un point focal de l’engagement algérien consiste à unifier la voix africaine au Conseil de sécurité. L’Algérie aspire à être le catalyseur d’une prise de position collective en faveur des questions prioritaires et des aspirations légitimes du continent. Ce désir d’unité a été affirmé lors de réunions importantes, telles que celle du Comité des 10 de l’Union africaine sur la réforme du Conseil de sécurité.

L’Algérie soutient activement la réforme du Conseil de sécurité, considérant ce processus comme essentiel pour instaurer un système international plus représentatif et équilibré. Les multiples crises internationales, les changements géopolitiques et les menaces multidimensionnelles soulignent l’urgence de cette réforme, particulièrement cruciale pour le continent africain confronté à des défis tels que le terrorisme, les guerres, les changements climatiques, ainsi que les crises sanitaire, énergétique et alimentaire.

Engagement de l’Algérie pour la paix et la non-ingérence

L’Algérie, fervente défenseure de la paix, prône le dialogue et le règlement pacifique des crises. Elle réaffirme le principe de non-ingérence dans les affaires internes des pays. Cette approche vise à préserver la paix et la sécurité internationales, soutenir la coopération internationale, et renforcer le rôle de l’ONU, notamment envers les peuples palestinien et sahraoui.

L’accession de l’Algérie au Conseil de sécurité offre à la Ligue arabe une opportunité de retrouver sa place sur la scène internationale. L’Algérie, face aux défis actuels et futurs, s’engage à défendre les aspirations des peuples arabes et à contribuer à la stabilité régionale. Ces engagements ont été clairement exprimés lors du Sommet arabe d’Alger en novembre 2022.

Portant les espoirs des peuples africains et arabes, l’Algérie entend être un partenaire fiable. Elle proposera des idées et des initiatives visant à renforcer le rôle de l’action multilatérale dans la préservation de la paix et de la sécurité internationales.

En conclusion, le mandat de l’Algérie au Conseil de sécurité des Nations unies s’annonce comme une période déterminante, où le pays s’efforcera d’affirmer la voix de l’Afrique, de plaider pour des réformes cruciales, et de contribuer activement à la construction d’un monde plus pacifique et équilibré.