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Pourquoi « Indiana Jones et le Cadran de la Destinée » est une réussite

Cela faisait des années qu’on l’attendait. Des mois qu’on trépignait. Des jours qu’on y tenait plus. Et c’est gagné : Indiana Jones et le Cadran de la Destinée de James Mangold a fait passer le goût amer qu’avait laissé le piètre quatrième volet dans la bouche des fans.

On s’amuse beaucoup en compagnie d’Harrison Ford, de Phoebe Waller-Bridge, de Mads Mikkelsen et du jeune Ethann Isidore. On explique pourquoi sans trop en dire pour ne pas (divul) gâcher votre plaisir : le film sort bientôt, le 28 juin.

Harrison et Indy même combat

Qu’il soit rajeuni pour des flash-back ou qu’il affiche ses rides (et ses sous-vêtements), Harrison Ford est plus que jamais épatant en Indy, icône du cinéma d’aventures. Il a toujours l’œil qui frise et suffisamment d’autodérision pour ne pas devenir imbuvable.

C’est ce qui faisait son charme en 1981 dans le premier volet. C’est ce qui explique qu’il demeure irrésistible dans cet ultime opus.

De la place pour les autres

Harrison Ford règne mais il n’a rien d’un despote. Il laisse ses partenaires exister notamment la pétillante Phoebe Waller-Bridge (héroïne de la série Fleabag) qui tient tête aux héros comme aux méchants (dont un Mads Mikkelsen doucereux et sadique). Ce personnage féminin aussi érudit que prêt à faire le coup de poing fait plaisir à voir. On rêverait d’un spin-off mettant en scène cette héroïne super.

C’est une belle histoire

Le réalisateur James Mangold est un petit malin qui a peaufiné son scénario. Résultat : on jongle avec les époques pour poursuivre un objet mythique, le fameux Cadran de la Destinée, et on se régale !

L’histoire et l’Histoire s’entremêlent de façon très amusante et les scènes d’action superbes cèdent souvent la place à de jolis moments entre les personnages. On a même essuyé une petite larme de temps en temps.

Seconds rôles et références

On revoit bien évidemment de vieux amis d’Indy mais aussi des nouveaux incarnés par Antonio Banderas et Toby Jones. Ils sont tous épatants et les méchants secondaires aussi.

James Mangold a aussi l’intelligence de ne jamais forcer le trait pour les références aux précédents opus. Il reste délicat dans ses légers clins d’œil et ne tombe jamais dans le « fan service ».

Et puis Harrison encore et toujours

On ne le répétera jamais assez. Indiana Jones ne serait rien sans Harrison Ford qui n’a pas volé l’hommage que lui a rendu le festival ce soir devant une foule enthousiaste. Quand on reçoit tant d’amour pendant tant d’années, c’est qu’on l’a mérité, non ?