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« Je te promets » saison 3 : « C’est génial de voyager dans le temps comme cela ! », raconte Camille Lou

La famille Gallo fait son grand retour ! L’adaptation tricolore de This is Us Je te promets, débarque ce lundi à 21h10 sur TF1 pour une troisième saison. Camille Lou, qui y incarne Florence Gallo, est revenue pour 20 Minutes sur son rôle et ce que réserve cette nouvelle salve d’épisodes.

Comment se sont passées les retrouvailles avec votre personnage, Florence Gallo, qu’est-ce qui vous plaît toujours chez elle ?

Les retrouvailles se passent maintenant de manière très naturelle. Quand on se retrouve avec l’équipe, on a l’impression de ne s’être jamais quittés, c’est un peu pareil avec Florence. Elle fait un peu partie de moi désormais. Ce que j’aime le plus, ce sont toutes ces époques différentes qu’on traite, de jouer Florence à des âges différents. Cette saison, il va beaucoup être question de la rencontre entre Paul et Florence. C’est génial de voyager dans le temps comme cela !

Comment voyez-vous la relation entre Paul et Florence dans cette saison 3 ?

Dans les deux premières saisons, on a appris à les connaître avec leurs enfants. On se demande ce qui a construit une telle relation, aussi forte, aussi puissante et intense. Florence est dévastée après la mort de son époux, comme toute femme qui perd son mari, cela doit être terrible. Leur lien me fait penser à celui qui unit mes parents, qui est extrêmement fort. Mais tous les couples n’ont pas ce lien-là, cette sorte d’amour inconditionnel. On se demande comment ce lien s’est construit. La saison 3 va montrer les débuts de cette relation et permettre de mieux comprendre. Je pense que chacun a appris à aimer autant les qualités que les défauts de l’autre… Je ne veux pas spoiler, mais je pense que si leur relation est profonde, c’est parce qu’il n’y a pas eu de faux-semblants. Ils ne peuvent pas faire semblant, ils ont été eux-mêmes. Et même si Paul a de grands secrets, Florence sait qu’il y a quelque chose et fait le choix de ne pas approfondir.

Votre performance doit beaucoup à l’incroyable alchimie que vous avez à l’écran avec Hugo Becker, qui joue Paul, comment elle s’est construite ?

Créer une complicité avec nos partenaires à l’écran, cela fait partie de notre travail. Il s’agit de trouver ce qui peut nous lier pour créer un lien. C’est rare que je ne m’entende pas avec mes collègues, ce n’est peut-être même jamais arrivé. Parfois, il y a une magie qui opère, une alchimie très forte à l’écran qui ne s’explique pas… Ça ne peut pas se créer, c’est un coup de chance ou un travail du casting extrêmement bien fait. Avec Hugo, on s’est connus il y a quelques années sur le tournage du film Jusqu’ici tout va bien. Cela avait bien accroché entre nous. Quand on s’est retrouvés dans Je te promets, on était super heureux de se retrouver. En plus de cela, on a la même manière de travailler. Il est, comme moi, très investi dans les émotions, dans un souci de réalisme. C’est pour cela aussi qu’on s’entend bien. Et après, il y a cette alchimie, qu’on ne peut pas créer. Elle est là ou pas.

Dans cette saison 3, Florence essaie de se faire un nom dans la chanson, une manière pour vous de renouer avec le chant ?

Peut-être. Je n’y ai pas pensé. Je ne me suis pas imaginée en train de renouer avec la musique. En tout cas, c’est quelque chose qui m’a attiré forcément, parce que cela me manque un peu. C’est toujours chouette de pouvoir chanter. Dans les moments sur scène dans la série, je chante réellement en direct. Ça m’avait manqué, et cela me manque toujours !

Dans une séquence, Florence explique qu’elle aime « chanter pour que les gens soient heureux », partagez-vous son point de vue ?

Complètement ! Pour la chanson, mais aussi pour l’acting. Si je peux sortir un peu les gens de leur quotidien, de leurs problèmes pendant quelques instants, surtout en ce moment, c’est vraiment pour cela que je fais ce métier. L’idée est de faire voyager les gens avec nous.

Est-ce que chanter pour le rôle de Florence vous donne envie de vous remettre à la chanson ?

Oui, franchement, cela ne me déplairait pas. Mais, cela prend du temps et tout faire en même temps, c’est assez compliqué. Je suis très organisée, mais j’aime bien faire une chose à la fois. J’y reviendrai, mais là, je tourne beaucoup. Il faudrait que j’ai un rythme moins soutenu.

Dans cette saison 3, on comprend à quel point la chanson est importante pour Florence, comprenez-vous qu’elle sacrifie tout pour sa famille ?

J’ai eu la chance d’avoir une maman qui a été présente pour mes sœurs et moi. Je suis très famille aussi et j’essaye de maintenir l’équilibre avec le travail. Après, c’est une autre période, c’est différent aujourd’hui. Après, je comprends et je serai capable de faire la même chose. La famille, c’est ce qu’il y a de plus important dans la vie.

Cette saison 3 traite beaucoup du poids des secrets de famille, l’avez-vous abordé ainsi ?

C’était déjà présent dans les autres saisons, et encore plus dans cette saison-là, parce qu’un gros secret va éclater et venir bouleverser un peu tout le monde. Le secret, dans la vie en général, je ne trouve pas cela très bon, l’honnêteté est toujours plus payante.

« Les Combattantes » a connu un joli succès à l’international sur Netflix, est-ce que cela a changé quelque chose ou ouvert la porte à des opportunités à l’étranger ?

Pas vraiment. Le pouvoir de Netflix est de donner une seconde vie à nos séries françaises à l’étranger. Oui, cela a bien fonctionné, mais il faudrait que la série reste des semaines en tête des tops comme Mercredi pour que cela ait un véritable impact. Après, j’adorerais travailler à l’étranger !

Vos futurs projets ?

Je suis actuellement en train de tourner une série qui s’appelle Anthracite avec Hatik pour Netflix. J’ai deux longs métrages qui vont sortir, deux comédies : Notre tout petit petit mariage de Frédéric Quiring avec Ahmed Sylla et Chasse gardée réalisé par Frédéric Forestier et Antoine Fourlon avec Didier Bourdon, Thierry Lhermitte et Hakim Jemili.