France

C’est l’heure du BIM : Onzième mobilisation pour les retraites, tensions autour de Taïwan et enquête sur les faux Brav-M

Vous avez manqué les infos de ce début de matinée ? On vous a concocté un récap pour vous aider à y voir plus clair.

La mobilisation se poursuit pour les retraites. Les opposants à la réforme sont attendus ce jeudi dans la rue pour une 11e journée de contestation. Hier, la rencontre tant attendue entre Elisabeth Borne et l’intersyndicale s’est soldée par un « échec » selon les syndicats, qui voient une « crise démocratique » dans le refus de la Première ministre de retirer le texte contesté. Malgré ce désaccord, la cheffe du gouvernement a assuré qu’elle « n’envisageait pas d’avancer sans les partenaires sociaux » sur d’autres sujets liés au travail. Ce jeudi, le trafic des trains et des transports parisiens devraient toutefois être moins affectés que pour les grèves précédentes. 20 Minutes fait donc le point pour vous sur les perturbations prévues.

Le bras de fer continue entre Pékin et Washington au sujet de Taïwan. La tension est même montée d’un cran ce jeudi avec l’envoi de trois navires de guerre chinois et un hélicoptère anti-sous-marin près de l’île. Il faut dire que la Chine est furieuse de la rencontre la veille en Californie entre la présidente taïwanaise Tsai Ing-Wen et le républicain Kevin McCarthy, président de la Chambre américaine des représentants. Pour ne pas envenimer la situation, l’administration Biden a toutefois minoré l’importance de cet événement. Le chef de la diplomatie Antony Blinken a ainsi souligné qu’il ne s’agissait que d’un « transit » de la dirigeante taïwanaise sur le territoire américain et non d’une visite officielle. Il a donc appelé Pékin à ne pas se servir de l’entretien comme « excuse » pour « faire monter les tensions ».

La justice va une nouvelle fois se pencher sur une séquence polémique diffusée sur C8. Une enquête préliminaire a été ouverte à Nanterre, dans les Hauts-de-Seine, après un signalement de la préfecture de police de Paris sur la présence de personnes présentées à tort comme des policiers de la Brav-M dans l’émission de Cyril Hanouna. Vendredi dernier, ces trois hommes et cette femme ont en effet témoigné sur le plateau de « TPMP » encagoulés, la voix modifiée et un brassard de police au bras. Invité lundi de la même émission, Laurent Nuñez avait indiqué avoir saisi la justice après la séquence, et qu’une « enquête administrative » était menée par l’IGPN, la police des polices. Selon le préfet de police de Paris, la présence de ces quatre personnes « jette le discrédit » sur cette unité, déjà accusée de violences par des manifestants contre la réforme des retraites.