Belgique

Un donneur de sperme présumé tenu à faire un test ADN à la demande de sa progéniture

Après de longues recherches et divers détours – la femme a notamment envoyé un échantillon de salive contenant son ADN à des bases de données ADN internationales -, un homme est finalement apparu comme son père biologique présumé. Toutefois, pour en être sûr à 100%, il faut procéder à un test ADN comparatif direct. Le tribunal a donc décidé que le donneur présumé devait subir un tel test. La requérante espère que cette décision aura également des conséquences sociales.

« La décision du juge est un signal clair adressé à la société et aux responsables politiques : l’interdiction légale de l’anonymat des donneurs ne peut plus être reportée », estime-t-elle. L’avocat de la femme, Me Alain De Jonge, a confirmé la décision du juge. Il conclut en soulignant que sa cliente ne souhaite pas un lien de filiation, mais seulement la certitude de sa filiation. Le donneur présumé peut encore faire appel de la décision.