Belgique

La secrétaire d’État Sarah Schlitz est “en sursis” : si elle a menti, elle devra démissionner

Le “mensonge” de Schlitz

Mardi en commission de contrôle des dépenses électorales, la secrétaire d’État avait affirmé que l’apparition de ce logo était le fruit d’une “maladresse”. “Ce n’est pas quelque chose que j’ai demandé, mais j’aurais dû être plus attentive à cette question”, avait-elle affirmé. Les nationalistes flamands se basent sur cette première réponse pour affirmer que Sarah Schlitz a menti.

Ce jeudi, Alexander De Croo a pris la défense de cette dernière face à la N-VA et Sander Loones qui réclamaient sa démission. “Je constate que la secrétaire d’État a reconnu son erreur et s’est excusée”, a déclaré le Premier ministre, qui a tout de même rappelé “qu’un membre du gouvernement n’est pas autorisé à utiliser des fonds publics pour sa campagne personnelle”.

Le portrait de la secrétaire d’Etat Sarah Schlitz.

Alexander De Croo a également taclé la N-VA, en rappelant que sous le gouvernement précédent, le ministre des Finances Johan Van Overtveldt (N-VA) avait été réprimandé pour des faits similaires, en adressant une lettre à tous les contribuables en son nom. Le Premier ministre a prévenu qu’il allait également demander à sa chancellerie de transmettre à nouveau les règles à tous les membres du gouvernement.

Suspension de séance

Mais, en soirée, suspension de la séance à la Chambre : les groupes parlementaires de la majorité fédérale se sont réunis pour examiner le cas de Sarah Schlitz et prendre attitude à l’égard de la demande de démission émise par la N-VA. La motion des nationalistes flamands ne sera examinée que la semaine prochaine. À ce stade, la secrétaire d’État reste en place mais, s’il apparaît dans les prochains jours qu’elle avait bien menti, elle devra démissionner. “Elle est en sursis”, glisse un député fédéral.