Belgique

Joëlle Milquet s’étonne d’une demande d’immunité et conteste « la moindre irrégularité ou le moindre acte délictueux »

L’immunité de Joëlle Milquet bientôt levée? La Chambre vient d’être saisie d’une demande

Cela fait dix ans qu’un dossier pour prise illégale d’intérêt est pendant à l’encontre de Mme Milquet. L’ex-présidente du cdH est soupçonnée d’avoir engagé des collaborateurs dans son cabinet, lorsqu’elle était ministre fédérale de l’Intérieur et vice-Première ministre, pour les affecter à des tâches liées à sa campagne électorale, ce qu’elle conteste. En 2015, elle avait été inculpée et contrainte de démissionner de son nouveau poste de ministre de l’Éducation à la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Mme Milquet rappelle mercredi que cette instruction porte sur la contestation des règles applicables aux collaborateurs de son ancien cabinet et non sur des emplois fictifs.

Joëlle Milquet visée par une deuxième enquête

Selon l’ex-ministre, la procédure d’instruction porte sur la contestation des règles applicables aux collaborateurs de cabinet. « Le dossier ne porte que sur un problème juridique d’interprétation entre le pouvoir judiciaire et le pouvoir exécutif concernant le type de règles spécifiques et dérogatoires applicables aux cabinets et aux collaborateurs (engagements, heures de travail, congés, missions de type politique) », ajoute le communiqué.

Selon Mme Milquet, les spécificités propres aux cabinets sont niées par le parquet dans le but d’y faire appliquer erronément les règles des administrations de la fonction publique.