Belgique

Il y a 50 ans naissaient les premiers kots-à-projet à Louvain-la-Neuve

Dans les coulisses de l’organisation des 24 heures vélo par le CSE Animations

Pour fêter le 50ème anniversaire des KAP, côté francophone, un événement aura lieu le 15 mars prochain à Louvain-la-Neuve. Au programme : une exposition d’archives retraçant l’histoire des kots-à-projet, une projection de témoignages de personnes ayant marqué et été marquées par le monde des kots-à-projet et une prise de parole du Vice-Recteur aux affaires étudiantes. Cet événement est ouvert à toutes et à tous à partir de 18h45 dans le hall des auditoires des sciences. Il est organisé par l’Organe, le collectif des kots-à-projet, en collaboration avec le Vice-Rectorat aux affaires étudiantes de l’UCLouvain et les archives de l’UCLouvain.

L’origine des kots-à-projet

Les kots-à-projet sont arrivés côté francophone depuis la Flandre. Après la scission avec la KUL, l’UCLouvain (alors encore appelée UCL) s’est implantée à Louvain-la-Neuve. Dès la première rentrée académique, en 1972-1973, 9 kots-à-projet étaient présents. “L’objectif était de transposer le système des maisons communautaires déjà existantes à Leuven sur le campus nouvellement créé”, explique l’Organe, le collectif des kots-à-projet. “Ces kots avaient la particularité d’être les premiers logements étudiants mixtes en Belgique.” Parmi les 9 kots-à-projet présents à l’époque, il n’en reste plus qu’un aujourd’hui : le PhotoKot. Cela fait donc de lui le plus vieux kot-à-projet de Louvain-la-Neuve.

Cerclards, kapistes, représentants… Comment les étudiants parviennent-ils à combiner ces activités et la réussite de leurs études?

Par la suite, l’engouement a été tel que d’autres kots-à-projet sont nés. Il y a eu jusqu’à 88 KAP différents à Louvain-la-Neuve. Mais, aujourd’hui, le nombre s’est stabilisé à 79 sur ce campus. En plus des 18 KAP sur le site de Woluwe, l’UCLouvain est l’université qui compte le plus de KAP différents. Toutefois, d’autres établissements en disposent également : l’UNamur en compte 17, tandis que l’UMons en compte 9 et l’Helmo 4, selon les informations présentes sur leur site internet.

De façon générale, les KAP doivent être indépendants, c’est-à-dire qu’ils ne doivent pas être rattachés à un parti politique, et ne pas avoir pour objectif premier de faire de l’argent. Les activités payantes parfois organisées servent donc uniquement à rentrer dans leurs frais. Notons que les KAP sont subsidiés par l’université, qui les aide donc à fonctionner.

Pourquoi rejoindre un KAP quand on est étudiant

Quelques exemples de KAP

Les thèmes des KAP sont aussi variés que la précarité, la sensibilisation, l’aide aux étudiants, l’interculturalité, etc. Le SupportKot, que nous avons déjà rencontré, vient par exemple en aide aux étudiants pendant le blocus. Le KAP Signes, lui, permet la rencontre entre sourds, malentendants et entendants. Le Zymokot, dont on a déjà parlé également, est quant à lui axé sur la fermentation. Mais il existe bon nombre de projets intéressants à découvrir. Mentionnons également le “CSE Animations”, qui organise chaque année les célèbres 24 heures vélo et le Kot Etincelle, qui propose chaque semaine un article sur “La Libre Etudiant”.

La liste des KAP à Louvain-la-Neuve

Chaque année, les KAP doivent demander leur reconduction par l’université à laquelle ils sont rattachés. “Le projet peut porter sur un ensemble de sujets très variés, mais il doit présenter un intérêt pour la communauté étudiante ou pour le campus”, explique l’Organe. Chaque année, de nouveaux KAP peuvent donc être amenés à arriver, et d’autres à disparaître…