Algérie

Sonatrach conclut un nouveau accord avec un groupe américain

Le groupe Sonatrach et la société américaine Honeywell ont récemment conclu un contrat de formation spécialisée visant à renforcer les compétences des cadres techniques travaillant dans les systèmes de contrôle. Selon un communiqué du groupe, cette initiative de formation sera mise en œuvre dans les quatre écoles de l’Institut algérien du pétrole.

L’objectif de ce contrat de formation est de permettre aux cadres techniques d’acquérir les connaissances et les compétences nécessaires dans le domaine des systèmes de contrôle.

De plus, ce partenariat entre Sonatrach et Honeywell vise à faire de l’Institut Algérien du Pétrole un centre de formation de référence en Afrique, délivrant des certificats d’accréditation conformes aux normes établies par Honeywell.

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La signature de ce contrat s’est déroulée en présence du PDG de Sonatrach, Toufik Hakkar, lors de l’inauguration de l’atelier Sonatrach-Honeywell qui s’est tenu à l’Institut Algérien du Pétrole à Boumerdès.

Cet atelier a abordé divers aspects liés à la maîtrise des technologies numériques et à l’application des dernières technologies visant à améliorer les performances opérationnelles des installations pétrolières.

La compagnie perd un gros contrat

En 2018, le groupe Sonatrach et la compagnie française TotalEnergies avaient signé un contrat de fondation pour la création de la STEP (Sonatrach-Total Entreprise Polymères), pour un montant de 1,5 milliard de dollars.

Ce projet prévoyait la construction d’une usine de polypropylène à Oran, dont les travaux devaient débuter en juillet prochain (2023). Cependant, à la dernière minute, TotalEnergies s’est retiré du projet et a décidé de céder ses parts dans la joint-venture STEP à la compagnie nationale.

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La raison de ce retrait soudain est l’augmentation des coûts du projet, selon les explications de Pol-Remy Barjavel, de la direction de la communication de TotalEnergies, lors d’une interview avec TSA.