Achille Capelli a trouvé en Alaska un laboratoire à ciel ouvert. Le chercheur suisse étudie la banquise polaire et observe avec inquiétude les conséquences de la crise climatique. À la différence d’autres scientifiques helvétiques, il n’est pas affecté à ce stade par les coupes de l’administration Trump, ses recherches intéressant aussi les États-Unis. Il neige à gros flocons sur Fairbanks. C’est la mi-avril et l’hiver se rappelle une dernière fois au bon souvenir des Alaskiens avant de s’éclipser face au printemps. Achille Capelli est installé dans son bureau de l’Institut de géophysique de l’université de l’Alaska. Depuis quatre ans, le chercheur suisse originaire du canton des Grisons habite le 49e État des États-Unis d’Amérique. «À l’arrivée du printemps, la neige fond et les températures grimpent rapidement», explique-t-il via conversation vidéo. En Alaska, il est huit heures du matin, en Suisse, dix-huit. «L’été est plus chaud ici qu’à Davos puisque le soleil ne se couche pas …
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