Algérie

L’artiste algérienne Samta Benyahia lauréate du prestigieux prix Matsutani 2023

Créé en 2016 par les deux artistes Kate Van Houten et Takesada Matsutani, le prix Matsutani accorde une dotation de 10 000 euros au lauréat. Pour l’édition 2023, ce trophée a été décerné à une brillante et talentueuse artiste d’origine algérienne.

Cette année, le jury de SHOEN, présidé par Takesada Matsutani et Kate Van Houten, accompagnés de Jean-Philippe Bourgeno, Valérie Douniaux et Tom Laurent, a rencontré six artistes pour choisir le lauréat de ce prestigieux prix.

Le prix Matsutani décerné à l’artiste algérienne Samta Benyahia

Ce jury composé de célèbres artistes et peintres ont décidé, cette année, d’accorder le prix Matsutani, à la Franco-Algérienne Samta Benyahia. Et ce, pour récompenser la qualité et la richesse de son œuvre, menée avec ténacité depuis les années 1970.

Cette artiste plasticienne est à l’origine de plusieurs œuvres. Le Moucharabieh constitue le leitmotiv principal de ces œuvres. Le losange, la rosasse bleue méditerranée et l’étoile sont, d’ailleurs, les principaux piliers qui distinguent le vocabulaire de Samta Benyahia.

Samta Benyahia

Voyages d’Artistes – Algérie 03. Espace EDF Electra, Commissaire Jean-Louis Pradel Paris, 2003.

Qui est Samta Benyahia, la plasticienne algéro-française ?

Ayant grandi à Constantine, Samta Benyahia est devenu la première femme à se spécialiser dans la gravure en Algérie. Après avoir mené ses études supérieures à l’école nationale des arts décoratifs à Paris. L’artiste algérienne est, d’ailleurs, à l’origine de la création du premier atelier de gravure à l’école supérieure des beaux-arts d’Alger, où elle enseigne pendant la période 1980 – 1988. Et ce, avant de décider de s’installer définitivement en France. À l’hexagone, elle poursuit d’abord ses études à l’université de Paris, puis consacre sa vie à la carrière d’artiste.

L’artiste plasticienne a fait de sa double culture algérienne et française le point fort de ses œuvres. En effet, Samta Benyahia s’inspire de l’entremêlement des cultures africaines, berbères, arabes et occidentales. Parmi ses créations, « La vie en Paillettes » et  » Résurgences des traditions ancestrales ».

Samta Benyahia

Samta Benyahia, La Vie en paillettes, 2003, musée Roger-Quillot.


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