Sport

Tiens, on ne parle plus beaucoup de dopage…

C’est peut-être une impression. Mais on parle de moins en moins de dopage dans le sport de haut niveau. Les cas avérés de champions surpris en flagrant délit défrayent de moins en moins les chroniques. Un peu comme si les contrôles positifs n’existaient plus que pour la Covid ! Alors, de deux choses, l’une. Soit les athlètes des temps modernes sont devenus sages comme des images et carburent soudain à l’eau claire plutôt qu’aux biberons d’EPO. Ce serait un petit miracle. Soit, ils ont déniché de nouvelles méthodes qui échappent aux radars, selon le bon principe que le gibier a toujours une longueur d’avance sur le chasseur. C’est, hélas ! plus crédible. Rappelez-vous : lors des derniers Jeux olympiques de Tokyo, les baromètres du dopage étaient à la baisse partout. Et même en cyclisme, si souvent montré du doigt, les géants de la route sortent désormais le grand braquet sans un gramme d’amphétamine dans la musette. Et que dire des forçats du ballon rond ? Depuis l’été dernier, ils collectionnent les matches comme d’autres les timbres-poste. On leur a même ajouté un Mondial dans les pattes au beau milieu de la saison. Et ils courent toujours comme des lapins, sans signe de fatigue apparent. Deux ou trois rencontres de haut niveau par semaine : mais tout va très bien Madame la marquise. La prise de sang est parfaite. On se gardera d’intenter un procès d’intention. C’est bien connu, on vit dans un nouveau monde…

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