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Le Covid menace le Giro de Remco : “On n’a pas peur mais on fait très attention”

En disant cela, Remco Evenepoel fait également référence au Covid. Un contrôle positif ruinerait, en effet, les espoirs du champion du monde. Si le virus n’est plus aussi agressif qu’avant, il reste néanmoins présent dans la société et, donc, aussi dans le peloton. Cette semaine, plusieurs coureurs ont déclaré forfait pour le Giro : Giulio Ciccone, Tobias Foss et Robert Gesink. Et, ce jeudi matin, Gino Mader, le Suisse de Bahraïn-Victorious, révélait être, lui aussi, contaminé et écarté de la liste des participants. Plus tard dans la journée, on a aussi appris le retrait de Jos van Emden, remplacé par Sam Oomen.

Au total, ce sont donc trois coureurs de Jumbo-Visma qui ont quitté le Giro avant même qu’il démarre. L’équipe de Primoz Roglic doit, donc, se reconstruire dans l’urgence. Et la formation néerlandaise a décidé que tous ses coureurs n’auront plus de contact avec le monde extérieur, sauf masqués.

Primoz Roglic avant le Giro 2023: “Remco n’a déjà plus rien à prouver”

Du côté de Soudal Quick-Step, on ne se réjouit, évidemment, pas de cette avalanche de cas chez le rival jaune et noir. On va prendre de plus en plus de précautions autour du champion du monde. “On sait que c’est toujours là et on est très prudent, assure Remco Evenepoel. On se lave les mains aussi souvent que possible et nous portons un masque quand nous ne sommes pas sur le vélo. Je pense que tous ceux qui suivent le Giro devraient faire de même. On n’a pas peur mais on fait très attention.”

guillement

« On va rester dans notre bulle. »

Comme l’an dernier à la Vuelta lorsqu’il avait perdu Pieter Serry après quelques jours de course, le double vainqueur de Liège-Bastogne-Liège doit faire face à cette menace bel et bien réelle. “Le sportif qui a puisé dans ses réserves est plus sujet aux infections en tous genres, donc au Covid, rappelle Toon Cruyt, le médecin du Wolfpack. Même en prenant des mesures strictes, comme le port du masque lors de la présentation des équipes où il y a du monde, nous n’avons aucune garantie d’éviter le virus.” “On va rester dans notre bulle”, ajoute Evenepoel.

Si, pour le moment, l’organisateur RCS n’envisage aucune mesure supplémentaire avec son personnel et les journalistes, la plupart des équipes tiennent, elles, leurs conférences de presse en virtuel. Ce qui est devenu une habitude depuis la fin de la pandémie n’est pas près de changer.