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Entre frustration et fierté, l’Union est toujours bien vivante

Mais à côté de la frustration, le sentiment de fierté était bien présent après la grosse prestation collective réalisée par des Bruxellois qui avaient fait le plus dur en laissant passer l’orage durant une première demi-heure à sens unique. En totale souffrance et sans réussir à garder le ballon dans une ambiance électrique, l’Union pouvait remercier Anthony Moris qui laissait son équipe dans le match grâce à deux énormes arrêts en début de rencontre.

Un duo d’attaque qui fonctionne

Après avoir réussi à faire le gros dos, l’équipe allait s’en remettre à son duo d’attaque qui s’est montré d’une redoutable efficacité tout au long de la rencontre. Après un gros travail balle au pied, Yorbe Vertessen servait Victor Boniface qui voyait son tir de loin être dévié par un pied allemand dans le but adverse (0-1). L’ouverture du score sur la première véritable occasion bruxelloise était vite oubliée après l’égalisation juste avant la mi-temps sur un coup-franc direct provoqué par Lazare (1-1).

Le scénario de la première mi-temps était à nouveau de mise après la pause avec des Unionistes en total souffrance, des Allemands poussés par leur incroyable public…et finalement une efficacité cinglante côté bruxellois. Cette fois, c’était Vertessen qui gardait son sang-froid après un gros travail de Lapoussin (1-2). Mais il était écrit que ce troisième duel de la saison entre ces deux équipes allait connaître encore son lot de rebondissements. Ce fut le cas avec cette nouvelle égalisation allemande sur penalty…suivie d’un nouveau but de Boniface, son cinquième en Europa League cette saison.

Une défense qui rassure

Au bout du compte, et malgré la troisième et dernière égalisation berlinoise, l’Union retiendra qu’elle aura inscrit trois buts sur seulement quatre tirs cadrés. Le tout sans son capitaine Teddy Teuma, blessé au mollet et qui a été remplacé avec succès par Oussama El Azzouzi dans le milieu du jeu. Elle retiendra aussi que la défense centrale a rassuré, malgré les trois buts encaissés, avec un Christian Burgess à nouveau en mode patron.

Il reste désormais 90 minutes à l’équipe de Karel Geraerts pour réussir à atteindre les quarts de finale de l’Europa League. Et faire en sorte que la fierté domine définitivement le sentiment de frustration.