France

Nantes : Des plaintes pour agressions sexuelles lors d’un contrôle de police, l’IGPN saisie

Les faits se seraient produits le matin du 14 mars, au nord de Nantes. Alors qu’il venait de participer à un barrage filtrant organisé porte de la Chapelle avec des organisations syndicales dans le cadre de la lutte contre la Réforme des retraites, un groupe de manifestants a été bloqué par la police sur un chemin piétonnier en bordure de l’Erdre. Des tensions ont éclaté. Des contrôles d’identité ont été effectués.

C’est au cours de ces contrôles et des palpations corporelles de sécurité que quatre jeunes femmes, inscrites à l’université de Nantes, auraient été victimes d’agressions sexuelles par des policières. Elles auraient également subi des propos dégradants.

Une enquête ouverte

Les quatre victimes présumées se sont présentées mercredi au commissariat central de Nantes pour déposer plainte. Compte tenu de la spécificité de l’affaire, le procureur de la République a décidé de saisir l’inspection générale de la police nationale (l’IGPN), également surnommée « la police des polices ». Une enquête pour « agression sexuelle par personne d’autorité abusant de ses fonctions » a été ouverte.

Les quatre étudiantes ont été auditionnées par l’IGPN vendredi. « Il est important de recueillir l’ensemble des versions avant d’en tirer des conclusions définitives », indique, prudent, Renaud Gaudeul, procureur de la République.