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Situation humanitaire à Gaza : Tebboune et le SG de l’ONU s’entretiennent au téléphone

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a eu un entretien téléphonique avec le Secrétaire général des Nations Unies (ONU), Antonio Guterres. Cette discussion a mis en lumière les récents développements de la situation sécuritaire et humanitaire dans la bande de Gaza.

La conversation entre le président Tebboune et le Secrétaire général Guterres a mis en évidence les inquiétudes grandissantes quant à la crise humanitaire à Gaza. Des milliers de civils palestiniens sont touchés par cette situation critique.

La ministère de la Santé palestinienne a annoncé aujourd’hui une montée en flèche du nombre de victimes causées par l’agression israélienne dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, atteignant le chiffre alarmant de 6 504 morts, parmi lesquels 2 500 enfants. Cette escalade de violence se poursuit maintenant depuis dix-neuf jours consécutifs.

L’Algérie, sous la direction du président Tebboune, demeure engagée à soutenir les Palestiniens dans leur quête de justice et de liberté. Cette communication téléphonique avec l’ONU en est un exemple clair.

Guterres condamne des «violations» à Gaza

Lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU hier, le mardi 24 octobre, le secrétaire général (SG) des Nations Unies (ONU), Antonio Guterres a soulevé des controverses en exprimant des préoccupations quant à la situation à Gaza. Ses propos ont suscité une vive réaction d’Israël, appelant même à sa démission immédiate.

En effet, Antonio Guterres a souligné que les attaques du Hamas ne surgissent pas de nulle part, mettant en lumière les 56 années d’occupation pesant sur le peuple palestinien. Il a toutefois estimé que cette situation ne justifie pas les attaques du Hamas ni la punition collective du peuple palestinien.

De plus, Antonio Guterres a réitéré l’appel à un cessez-le-feu humanitaire immédiat. Il a exprimé sa profonde inquiétude face aux violations flagrantes du droit humanitaire international constatées à Gaza. Il a rappelé que personne ne doit se placer au-dessus de ce droit, même en période de conflit armé.