Texas : Arrestation du suspect d’un quintuple meurtre
C’est une cavale de quatre jours à travers le Texas qui a pris fin mardi. Les autorités américaines ont en effet annoncé l’arrestation de l’homme suspecté d’avoir tué par balle cinq personnes. « Nous avons cet homme en détention. Il a été capturé se cachant dans un placard sous des vêtements », a déclaré le shérif du comté de San Jacinto, Greg Capers, lors d’une conférence de presse. « Francisco Oropesa a été capturé. Il a été arrêté ce soir (mardi) à environ 18h45 (heure locale) dans une maison » au nord de Houston, a indiqué dans un tweet l’antenne locale du FBI.
Il est accusé d’avoir ouvert le feu dans la nuit de vendredi à samedi à l’intérieur d’une maison de Cleveland, près de Houston, tuant cinq personnes, toutes originaires du Honduras et âgées de 9 à 31 ans. Plus de 250 agents locaux et fédéraux recherchaient depuis plusieurs jours le suspect dans cet Etat du sud des Etats-Unis, où pullulent les armes à feu. Les autorités avaient offert une prime de 80.000 dollars pour toute information permettant de le localiser.
L’homme qui valait 5 millions de dollars
« Je veux simplement remercier la personne qui a eu le courage et la bravoure d’appeler pour donner la localisation du suspect », a déclaré l’agent Jimmy Paul du FBI lors de la conférence de presse. La caution de Francisco Oropesa a été établie à cinq millions de dollars, a indiqué le shérif Capers.
Selon les autorités locales, le suspect s’exerçait au tir dans son jardin quand des voisins lui ont demandé de cesser le tapage afin qu’un bébé puisse dormir. En réaction, il est entré dans la maison de ses voisins et a tiré « comme pour une exécution, essentiellement dans la tête » de plusieurs habitants, a déclaré le shérif Greg Capers. Parmi les survivants, trois enfants « couverts du sang des femmes qui s’étaient allongées sur eux pour les protéger » ont été découverts et secourus, a-t-il ajouté.
Entré de façon illégale dans le pays, Francisco Oropesa avait déjà été expulsé des Etats-Unis vers le Mexique à quatre reprises, selon une source au sein des autorités migratoires citée par CNN.
