France

Nupes : Fabien Roussel assure ne pas avoir l’intention de quitter l’alliance de gauche

La Nupes peut, pour l’instant, encore compter sur Fabien Roussel. Si le chef du parti communiste appelle à ce que l’alliance de gauche « accepte les choix de chaque force politique » qui la compose, il assure ne pas vouloir la quitter, a-t-il expliqué samedi soir.

Alors qu’une réunion houleuse s’est tenue mardi entre les dirigeants de la Nupes, Fabien Roussel a tenu à rectifier les propos que LFI lui a prêtés, l’accusant d’avoir comparé la coalition à un boulet. « J’ai dit effectivement que la Nupes c’est pour moi autant une perspective d’espoir, parce qu’on a construit beaucoup ensemble, mais c’est aussi un boulet si ça nous tire vers le bas, si ça nous enferme dans des constructions politiques incontournables. Si on ne peut pas y dire ce que l’on pense, c’est un boulet, une camisole, un carcan », a-t-il estimé.

Roussel veut « élargir » l’alliance

« Quand Manuel Bompard m’a dit : « on a compris que tu veux sortir de la Nupes », j’ai dit « non ! » », a-t-il plaidé, assurant qu’il voulait au contraire « élargir » l’alliance. Pour lui, avant de parler élections européennes, ou présidentielle, la Nupes doit se concentrer d’abord « sur le mouvement social historique contre les retraites ». Le député du Nord demande « qu’on réunisse les 250 parlementaires qui ont signé le référendum d’initiative partagé, qu’on aille chercher au-delà de la Nupes et qu’on prenne ensemble des initiatives » pour poursuivre la bataille sociale.

Le PCF a aussi soutenu l’idée d’une rencontre entre ces parlementaires et l’intersyndicale, samedi lors du premier conseil national du parti depuis la réélection à sa tête de Fabien Roussel. « Forces politiques, syndicats, associations, élus » pourraient préparer ensemble « une votation citoyenne nationale, un référendum populaire », indique le parti dans un communiqué.