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« Ma part de Gaulois »: le film qui raconte l’histoire d’une famille d’immigrés algériens

Racontant le parcours d’un jeune garçon d’origine algérienne, le long-métrage « Ma part de Gaulois » fera sa sortie en salles le 31 janvier prochain. En effet, après la fin du tournage à Toulouse le 16 décembre dernier, le film du réalisateur franco-algérien, Malik Chibane, sera disponible en salle bientôt en France.

Entre péripéties scolaires, familiales, Abdallah Charki, dans la peau de Mourak Charkaoui, a incarné son premier rôle au cinéma. « Ma part de Gaulois » est une adaptation cinématographique du roman autobiographique de Magyd Cherfi, auteur et chanteur du groupe Zebda.

Reposant sur une histoire universelle et un casting de haut standing avec la participation d’Adila Bendimrad dans le rôle de la mère et Lyes Salem dans le rôle du père, « Ma part du Gaulois » revient sur le parcours du jeune Mourad, fils d’immigrés algériens qui cherche à s’émanciper dans une France gouvernée pour la première fois par un parti de gauche au début des années 1980.

Sous l’aile de sa maman aimante, le jeune Mourad se cherche et se pose des questions. Qualifié « d’intello », Mourad le lycéen se prend de passion pour la musique. La question de l’intégration est l’une des questions centrales de ce film.

Ma part du Gaulois : le film et le roman

Dressant le portrait authentique d’une famille d’immigrés algériens en France, le film du réalisateur, Malik Chibane, se veut « similaire et fidèle » au roman de Magyd Cherfi publié en 2016, sans pour autant être une adaptation conforme.

Dans une déclaration au micro de France Bleu, Malik Chibane a dit, « On a changé de prénom. Il s’appelle Mourad Cherkaoui et pas Magyd Cherfi. D’autres éléments ont été modifiés : Magyd est amoureux des mots alors que Mourad est plutôt un élève moyen. Mais c’est un univers qui ne m’est pas étranger : Magyd est originaire d’Algérie, moi aussi. On a suivi à peu près les mêmes histoires, les mêmes parcours : l’élection de Mitterrand, les mouvements antiracistes d’émancipation, etc. Donc, je pense que Magyd Cherfi et moi sommes un peu de la même famille. On raconte des histoires similaires avec une sensibilité commune. », lit-on. De son côté, la brillante actrice algérienne, Adila Bendimrad, a indiqué qu’elle « a eu un grand plaisir à interpréter le rôle de la mère », autre personne principale du film.

Authentique et complexe, cette maman algérienne est l’ombre de son protégé. « Quelque part, ça raconte l’histoire des miens, qui sont en France déjà depuis plusieurs générations. Je ne vais pas dire que c’est inédit, ce serait prétentieux. Mais j’espère que c’est un nouveau regard. », ajoute Adila Bendimrad.

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