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« Evil Dead Rise » : Ses créatures maléfiques sortent de la forêt pour squatter un immeuble en ruine

En l’an de grâce 1981, Sam Raimi a révolutionné le cinéma d’horreur avec Evil Dead, production réalisée avec peu d’argent et une bonne dose de système D. En 2023, Sam Raimi poursuit la saga comme producteur en mettant Lee Cronin aux commandes d’Evil Dead Rise.

Le point de départ est toujours le même : le Livre des Morts (retrouvé cette fois à la suite d’un tremblement de terre) et une poignée d’incantations transforment une famille en zombies. Changement majeur : c’est dans immeuble en ruines et plus dans une forêt que les forces maléfiques se déchaînent. « J’ai considéré que les couloirs et les ascenseurs sont la forêt de ce film, ce qui offre un point de vue très différent comparé aux scènes de courses à travers les bois », explique le réalisateur dans le dossier de presse.

Références et effets sanglants

Les références aux précédents opus (la tronçonneuse rappelant Ash, héros des films de Sam Raimi) et au cinéma d’horreur (l’ascenseur sanglant, hommage à Shining) apportent un côté « fan service » assumé. Lee Cronin, réalisateur de The Only Child, connaît ses classiques et leur rend hommage avec un enthousiasme gaillard.

Il multiplie les effets gore fournis par des créatures de plus en plus répugnantes et agressives toujours prêtes à en découdre avec des vivants qui ne le restent pas très longtemps. Evil Dead Rise ne révolutionne ni le genre, ni la saga mais ces aventures archi sanglantes sont suffisamment rythmées pour offrir un divertissement horrifique réjouissant.