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Eric Roy plaide l’incompréhension, mais ne change pas vraiment ses propos

Il avait tenu des propos plus que maladroits, dimanche, après la victoire de son équipe, Brest, face à Auxerre, dans un duel crucial pour le maintien, à propos de la journée de lutte contre l’homophobie. Alors que plusieurs joueurs, à Nantes, Guingamp ou Toulouse, avaient refusé jouer car ils ne souhaitaient pas vêtir le maillot floqué arc-en-ciel, Eric Roy avait indiqué qu’il n’était pas « content qu’il y ait cinq joueurs qui ne jouent pas à Toulouse, qui affronte Nantes, qui se bat avec nous pour se maintenir. Est-ce que c’est équitable ? Non. »

Ce lundi, dans un post Instagram, l’ancien milieu de terrain a tenu à apporter « quelques précisions ». Il a d’abord tenu à expliquer qu’il était « ambassadeur de l’association Le Collectif, fondée par le sous-préfet Abdel Aïssou qui lutte contre le racisme, l’antisémitisme et l’homophobie. Et à l’image de mes joueurs qui ont tous adhéré à cette campagne de sensibilisation organisée par la LFP, j’ai porté le brassard aux couleurs arc-en-ciel avec fierté et engagement ».

Mais Eric Roy a regretté que « la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie, programmée le 17 mai, vienne gêner l’équité sportive dans notre fin de saison délicate avec, malheureusement, la défection de joueurs au sein des équipes du championnat ». L’entraîneur breton a répété son « refus de l’intolérance qui est contraire à mes valeurs et celle du club ».