Belgique

Malgré les critiques, Rousseau réitère sa proposition sur le chômage de longue durée

Plus tôt dans la journée, Conner Rousseau avait pu compter sur le soutien du président du MR, Georges-Louis Bouchez qui avait estimé, dans De Zevende Dag, que Vooruit était sur la même ligne que son parti, voire plus à droite sur les questions d’immigration.

« Mais le néerlandais de Bouchez n’est pas très bon. Il n’a pas bien compris. Nous ne mettons pas l’accent sur la fin du parcours et la limitation des allocations mais sur l’accompagement qui précède. Nous voulons aider les gens; les protéger du chômage et de la pauvreté », a insisté le président des socialistes flamands.

Ce dernier est également soutenu par Paul Callewaert, le président de Solidaris. « Nous pensons que les emplois de base sont une bonne idée », tant que ça reste corrélé à la conjoncture. « Si le chômage montait à nouveau, il faudrait freiner cette mesure », a-t-il estimé.

Afin d’allouer de l’argent à ces emplois de base et d’aider les travailleurs par d’autres moyens, Conner Rousseau plaide pour que les grandes fortunes soient mises à contribution. « Il faudrait, à terme, instaurer une contribution sur les plus-values d’actions, Il devrait y avoir un registre des richesses, même si la fille d’un millionnaire n’en veut pas », a-t-il dit, en visant la secrétaire d’État au Budget, Alexia Bertrand (Open VLD).

« Si tout le monde paie ses impôts honnêtement, ils peuvent baisser pour tout le monde. Mais pour cela, il faut d’abord savoir où se trouve l’argent. Ce n’est qu’alors que nous pourrons collecter les impôts correctement. Et ce n’est qu’ensuite que nous pourrons accorder les prestations sociales de manière équitable », a encore affirmé le président de Vooruit

Enfin, le parti présentera ses propositions en matière de migration d’ici deux semaines. « Là aussi, ce sera une histoire de droits et de devoirs », a conclu Conner Rousseau sans en dévoiler davantage.