Belgique

L’UCLouvain mise sur Wooflash pour aider les étudiants dans leurs révisions

Le principe ? Les enseignants qui le veulent peuvent proposer des exercices supplémentaires à leurs étudiants via cette plateforme, petit frère de Wooclap déjà utilisé durant les cours. Ces exercices sont validés par les enseignants eux-mêmes, ce qui est un gage de qualité par rapport à ce qu’on pourrait trouver sur internet. Les étudiants, eux, peuvent résoudre de façon volontaire, à leur rythme et de chez eux.

Dans son cours de machine design, Benoît Raucent, professeur à l’école polytechnique, utilise déjà Wooflash. “Le logiciel est vraiment très facile d’usage”, explique-t-il. “C’est pratique car l’étudiant obtient directement son score, il peut donc savoir quelle partie de la matière lui pose problème. Les enseignants, eux, ont accès aux statistiques. Ils peuvent donc savoir combien d’étudiants ont buté sur quel exercice. Cela donne un bon état des lieux de la compréhension de la matière.”

Autonomie et effet de communauté

Actuellement, seule une poignée d’enseignants utilise Wooflash, “mais le projet vient juste d’être lancé”, note Benoît Raucent. “On en est encore à la phase de communication.”

À terme, si le projet plait, l’idée est qu’il soit utilisé par le plus de professeurs et étudiants possibles.

”Ce côté question/réponse est super ludique”, confirme Jo, étudiante en Master 2 à l’UCLouvain. “Le fait de pouvoir partager nos fiches de révision avec d’autres est stimulant.”

En plus de proposer des exercices supplémentaires, la plateforme invite en effet les étudiants à proposer les leurs (que le professeur devra valider) et à partager leurs fiches de révision que le professeur pourra corriger. De quoi rendre l’étudiant plus autonome tout en misant sur l’effet de communauté.