Belgique

Flandre: près de 20.000 personnes sans-abri, plus d’un quart sont mineurs

À noter que la définition du sans-abrisme ou du mal-logement adoptée dans le cadre de ce recensement est large. Elle englobe non seulement les personnes dormant dans la rue, mais également celles qui vivent dans des squats, sont hébergées dans des centres d’urgence ou d’autres initiatives d’hébergement, celles qui risquent d’être expulsées de leur domicile et enfin celles qui vivent chez des amis ou de la famille.

D’après le chercheur Koen Hermans (KU Leuven), le nombre élevé d’enfants sans-abri ou mal logés est « particulièrement préoccupant ». « Ces enfants grandissent dans la précarité et l’incertitude », déplore-t-il. Une inquiétude que partage également le ministre flamand de la Jeunesse, Benjamin Dalle: « Chaque personne sans-abri ou mal logée est une personne de trop, mais l’impact est encore plus néfaste pour les jeunes et les enfants ». Le ministre ambitionne d’ailleurs de mettre fin au sans-abrisme d’ici 2030.

Une étude sur la situation des sans-abri dans la capitale et le sud du pays sera disponible dès mars 2024. Combinée aux statistiques dévoilées jeudi, elle permettra d’obtenir une vision d’ensemble sur la réalité du sans-abrisme en Belgique, a indiqué à l’agence Belga Martin Wagener, de l’équipe Cirtes l’UCLouvain.