Belgique

Attentat à Bruxelles : voici pourquoi Abdelsalem L., l’assaillant tunisien, était difficilement traçable

« L’adresse qui figure sur cette liste est une adresse administrative qui n’est pas nécessairement celle du lieu de résidence de la personne. Cela peut être celle d’un avocat, etc.. La commune où il réside n’est donc pas plus prévenue par l’organisme fédéral de son inscription que de sa désinscription sur une liste qui ne correspond qui plus est nullement à un registre de population avec lieu de résidence », a-t-il précisé.

Toujours d’après celui qui est aussi bourgmestre en congé de Schaerbeek, c’est à cette adresse administrative qu’est envoyé l’ordre de quitter le territoire, ce qui ne garantit donc nullement le départ effectif de la personne. « Donc, c’est bien l’administration dont Mme de Moor à la charge qui est en cause dans le cas présent et il est possible que si l’Office des étrangers n’inscrit pas l’adresse d’un lieu de résidence, c’est parce que c’est à ce niveau que l’hébergement des demandeurs d’asile doit être organisé », a insisté M. Clerfayt.

Selon Bernard Clerfayt, c’est aussi la raison pour laquelle l’intéressé n’est pas inscrit avec sa femme et sa fille sur cette liste. Si la première est de nationalité belge, celles-ci n’ont aucune raison d’y figurer.