Pr Shérif, l’Algérien à l’origine de la mosquée et le dôme sans piliers en Arabie Saoudite
Il est l’une des personnes les plus ingénieuses de leur domaine. Derrière l’une des constructions les plus remarquables du siècle, le Professeur algérien, Abdelhalid Sherif, a montré l’étendue de sa palette d’ingénieur surqualifié.
Invité de l’émission « La vie m’a appris » de la chaîne algérienne, El Bilad, le professeur est revenu sur les moments forts de sa vie.Ingénieur de formation, Pr Abdelahmid Sherif est à l’origine de la construction de la mosquée de Tabuk en Arabie Saoudite.
Outre son importante place dans l’histoire de l’Islam, la salle de prière de la mosquée de Tabuk a la particularité d’être construite sans le moindre pilier. Un chef-d’œuvre d’architecture qui laisse ses visiteurs subjugués par sa beauté et le ménage de sa simplicité complexe de sa construction.
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Défiant les contraintes de la géométrie, le professeur algérien a singé un autre chef-d’œuvre à Tabuk. En effet, le dôme de cette mosquée historique ne repose sur aucun pilier, « Si on a utilisé des piliers normaux, leur nombre pouvait atteindre les 140, c’est de l’Art », dit le professeur Shérif.
Un génie depuis la tendre enfance
Formé en Algérie, le professeur Abdelahmid Shérif a surpassé les classes de l’école primaire dans un laps de temps remarquable. En effet, revenant sur son parcours scolaire, Pr Shérif a dit, « J’ai fait l’ensemble des classes primaires en 3 ans. J’ai franchi tous les paliers de l’école primaire très vite », explique-t-il.
Après son passage à l’école nationale polytechnique, le Professeur Shérif a bénéficié d’une bourse pour poursuivre ses études en Angleterre. Rejetant l’idée de s’y installer, le Pr Shérif a toujours envisagé de revenir en Algérie.
Une volonté qui est restée sans lendemain puisque le Professeur algérien a été contraint d’abandonner cette idée, « Ils ont refusé que je revienne en Algérie. C’est le ministre qui a dit “qu’il n’avait nullement besoin d’un prix Nobel” qui a refusé mon retour à l’université algérienne pour que transmette mon savoir » a-t-il ajouté.
