Algérie

Dessalement et accès à l’eau potable : du nouveau pour les régions intérieures

Le ministre de l’Hydraulique, Taha Derbal, annonce une initiative majeure pour garantir l’accès à l’eau potable dans les régions intérieures de l’Algérie. L’approvisionnement en eau potable est crucial pour les régions intérieures. Les usines de dessalement d’eau de mer sont la solution envisagée.

En effet, le ministre de l’Hydraulique, Taha Derbal, en visite dans la wilaya d’El Tarf, a annoncé une nouvelle importante pour l’approvisionnement en eau potable dans les régions intérieures de l’Algérie. Ce dimanche soir, il a affirmé que les usines de dessalement d’eau de mer seront mises en place pour approvisionner les wilayas situées dans un rayon de 150 km.

Selon le ministre, cette stratégie vise à accélérer l’approvisionnement en eau potable et à améliorer la sécurité de son approvisionnement. Il souligne que cette problématique est devenue un défi international majeur au fil des années.

Pour atteindre ces objectifs ambitieux, le ministre insiste sur l’importance d’accélérer les travaux, notamment pendant le mois sacré de Ramadan. Il propose d’adopter un système de travail continu en trois équipes, sur huit heures chacune.

Accélération des travaux : Un objectif clé

Lors de sa visite sur le site de l’usine de dessalement de Koudiat Eddraouche, le ministre s’est dit satisfait de l’avancement des travaux. Il a également souligné les capacités des entreprises chargées de ces projets à accélérer le rythme de réalisation pour respecter les délais contractuels.

L’usine de Koudiat Eddraouche, qui s’étend sur une superficie de 11 hectares, deviendra l’une des plus importantes du pays. Avec une capacité de production de 300 000 m3 par jour, elle répondra aux besoins des habitants des wilayas avoisinantes, notamment d’El Tarf, d’Annaba, de Skikda, et de neuf communes de la wilaya de Guelma.

Cette initiative s’inscrit dans une stratégie plus large visant à garantir un approvisionnement durable en eau potable à travers le pays. Elle représente un pas significatif vers une meilleure sécurité hydrique pour l’Algérie, renforçant ainsi sa résilience face aux défis futurs.