Algérie

Ayant retransmis des scènes contraires aux préceptes de l’islam, la sanction d’Essalam est connue

Le 10 août dernier, l’autorité de régulation de l’audiovisuel, ARAV, a suspendu provisoirement la diffusion de tous les programmes de la chaine Essalam suite à la diffusion d’un film contenant des scènes qui ne sont pas en adéquation avec les valeurs de l’islam et de la société algérienne. Ce matin, on connaît le verdict ultime de l’autorité de régulation de l’audiovisuel.

En effet, dans un communiqué rendu public, l’ARAV a dit, « tous les programmes » de la chaîne Essalam TV pour une durée de vingt (20) jours, à compter du 10 août, date de la suspension provisoire décidée suite à la diffusion d’un film contenant des scènes contraires aux préceptes de l’islam et aux mœurs de la société algérienne » lit-on.

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« La décision de suspension provisoire des programmes de la chaîne Essalam TV, prise en attendant de statuer définitivement sur ce sujet, et la convocation du directeur de la chaîne pour lui demander des explications sur « les manquements à l’éthique et à la dcontraires éontologie professionnelles » suite à la diffusion de « contenus et de scènes aux préceptes de l’islam et aux mœurs de la société algérienne », « en contradiction avec la Constitution et lois de la République, qui imposent le respect de la moralité publique », ajoute l’ARAV.

La chaîne Essalam présente ses excuses

Convoqué par l’Autorité de régulation de l’audiovisuel, le directeur de la chaîne Essalam a présenté ses excuses en reconnaissant « l’erreur due, selon lui, à une mauvaise appréciation » explique le communiqué de l’ARAV.

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Dans le même registre, est suite à la suspension de la diffusion des programmes de la chaîne Essalam pour une durée de 20 jours, l’ARAV a souligné « l’impératif respect de la référence religieuse et la nécessité de faire preuve de professionnalisme et de responsabilité pour éviter tout dérapage pouvant être exploité par plusieurs parties à des fins politiciennes en jouant sur la fibre religieuse de la société à travers les réseaux sociaux », écrit l’APS.