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Un drone s’est invité au 1er entrainement à Bouaké : qui veut espionner les Verts ?

Un drone s’est invité au premier entrainement de la sélection nationale à Bouaké. Ce qui a nécessité l’intervention de la police qui a interpellé le pilote. Ce dernier, voulait, apparemment, espionner la bande à Djamel Belmadi.

Après avoir achevé le stage du Togo en apothéose, les Verts se sont envolés hier pour la Côte d’Ivoire. Ils ont effectué le jour même leur première séance d’entrainement à Bouaké, ville hôte. Ils sont à pied d’œuvre pour préparer leur entrée en lice dans la CAN-2023, à partir de lundi prochain, le 15 janvier, à l’occasion du match qui les opposera à l’Angola.

Mais un incident inédit a marqué le premier entrainement. En effet, un drone a fait son irruption, qui a tenté d’espionner les Fennecs. Djamel Belmadi, qui a interdit aux médias d’y assister, a interrompu la séance après l’incursion de l’engin volant. De quoi susciter les rumeurs. S’agit-il d’une tentative d’espionnage pour obtenir des données et des images au profit d’un de nos adversaires dans cette CAN ?

Le pilote arrêté par la police

Appelée sur place, la police locale est intervenue pour arrêter le pilote qui ne s’était vraisemblablement pas montré assez discret. Selon plusieurs médias algériens, présents sur place, la police ivoirienne a enquêté avec le pilote afin de savoir pour quelle raison il a tenté espionner les coéquipiers de Mahrez en utilisant le drone.

Par ailleurs, la FAF a sollicité la CAF pour avoir une autorisation pour filmer les séances d’entrainements. L’instance africaine ne s’y est pas opposée, sauf qu’elle a demandé le respect d’une certaine hauteur aérienne.

À noter que la CAF n’a pas apprécié que de trop caméras accompagnent le bus de l’équipe nationale quand elle se déplace au stade ou à l’hôtel car les droits TV de la CAN lui sont exclusivement réservées et elle est prête à sévir pour protéger ses droits.

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