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Israël censure les informations sur ses crimes à Gaza – Actualités Tunisie Focus

Le journal Haaretz affirme que l’enquête de la police israélienne a révélé qu’un hélicoptère d’attaque israélien a tué certains des participants au festival de musique Nova le 7 octobre

Le bureau du porte-parole de la police israélienne a fait une déclaration, dimanche 19 novembre , concernant les informations publiées par le journal Haaretz au sujet de l’enquête sur l’incident qui a eu lieu pendant le festival de musique Nova samedi 7 octobre.

Selon Haaretz, l’enquête aurait démontré qu’un hélicoptère de l’armée israélienne, qui est arrivé sur les lieux et a apparemment ouvert le feu sur les terroristes qui s’y trouvaient, a également tué des participants au festival.

Dans la déclaration de la police israélienne, malgré les informations du journal, il a été affirmé que l’enquête de la police ne faisait pas référence aux activités de l’armée israélienne, « Par conséquent, il n’y a aucune indication qu’une activité aérienne dans la région ait porté atteinte à des civils ».

– Avertissement aux médias

« Particulièrement en cette période, nous appelons les médias à faire preuve de responsabilité dans leurs articles et à ne se baser que sur des sources officielles », indique le communiqué de la police.

– L’article du Haaretz

Samedi, le journal Haaretz a fait état d’une analyse par des responsables de la sécurité israélienne concernant l’attaque du 7 octobre menée par le Hamas depuis Gaza.

L’évaluation des hauts responsables de la sécurité israélienne, basée sur les enregistrements des interrogatoires des membres du Hamas et sur une enquête de police sur l’incident, a déclaré que le Hamas n’avait aucune connaissance préalable du festival de musique organisé près de la bande de Gaza.

Selon le rapport, l’enquête de police a révélé que la plupart des participants au festival ont réussi à s’échapper parce qu’il avait été décidé d’arrêter la fête une demi-heure avant les premiers coups de feu.

Haaretz affirme que l’enquête a également révélé qu’un hélicoptère de combat israélien avait touché plusieurs civils en tirant sur des membres du Hamas :

« Selon une source policière, l’enquête montre également qu’un hélicoptère de l’armée israélienne, qui est arrivé sur les lieux et a apparemment ouvert le feu sur les terroristes qui s’y trouvaient, a également abattu des participants au festival. Selon la police, 364 personnes ont été tuées lors du festival ».

– Yedioth Ahronoth a rapporté des faits similaires

Le journal israélien Yedioth Ahronoth a également publié un rapport sur les moments où les hélicoptères de l’armée de l’air israélienne sont intervenus contre le Hamas le 7 octobre.

Dans le reportage sur la situation vécue par l’armée israélienne pendant l’intervention, l’affirmation suivante a été faite :

« Les terroristes du Hamas ont reçu pour instruction de se fondre lentement dans la foule et de ne bouger sous aucun prétexte. Ils ont ainsi tenté de convaincre l’armée de l’air que ceux qui se trouvaient en dessous étaient des Israéliens. Cette tromperie a fonctionné pendant un certain temps, jusqu’à ce que les hélicoptères Apache soient libérés de toute restriction. Lorsque les pilotes ont réalisé qu’il était difficile de distinguer les terroristes des Israéliens, certains d’entre eux ont décidé, vers 9 heures, d’utiliser des obus d’artillerie contre les terroristes, sans l’autorisation de leurs supérieurs. »

-Israël a censuré les informations sur Gaza

Dans une lettre envoyée à la presse le 26 octobre, l’unité de censure militaire de la direction du renseignement militaire de l’armée israélienne a imposé plusieurs interdictions sur les informations concernant Gaza et a demandé que toutes les informations et images relatives au déroulement de la guerre et aux activités de l’armée soient envoyées à son « unité de censure » avant d’être publiées.

Dans les images diffusées par la chaîne de télévision israélienne Channel 12 le 11 novembre, un journaliste israélien, en direct de l’hôpital Barzilai dans la ville d’Askalan au nord de la bande de Gaza, a déclaré qu’il ne pouvait pas fournir d’informations sur l’état des soldats amenés sur place en raison de la censure annoncée après le 7 octobre.

Le journaliste israélien a déclaré : « Nous devons dire que toutes les informations que nous vous transmettons depuis le front de l’hôpital Barzilai ont été censurées par l’armée israélienne. Nous pouvons dire que des soldats blessés sont arrivés ici, mais nous ne sommes pas autorisés à en parler davantage ».