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Education : Wooclap utilise l’intelligence artificielle et ChatGPT pour assister les enseignants

Génération automatique

Mais les enseignants doivent évidemment créer des questionnaires, des quiz, des QCM (questionnaires à choix multiples), des présentations de type flashcards (fiches synthétiques de révision), ce qui prend du temps. Les spécialistes de Wooclap ont donc utilisé les outils mis récemment à disposition des entreprises pour assister ces créations sur base du contenu des cours. Le principe est de fournir à l’outil les points de matière à évoquer.

En réponse, l’outil baptisé “Quiz Wizard” répond par une proposition de questions et de réponses rédigées, la main restant à l’enseignant qui doit encore approuver ou adapter le contenu. Les questionnaires ou fiches peuvent ensuite être exportés vers l’outil Wooclap pour un travail en auditoire, vers Wooflash pour créer des contenus d’autoapprentissage, vers les outils bureautiques Excel et Word, ou vers d’autres plateformes pédagogiques, assure encore l’équipe de Wooclap. “Nous avons créé une interface hypersimple à utiliser avec, derrière, des outils optimisés pour les tâches visées, comprenant bien sûr ChatGPT, mais aussi d’autres outils spécifiques. L’objectif étant d’utiliser les plus performants du moment”, nous explique Sébastien Lebbe, cofondateur et patron de Wooclap.

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Premiers retours positifs

Tout comme les essais productifs tentés par des professionnels utilisant le robot génératif ChatGPT, les enseignants qui ont pu tester la version bêta de ce nouvel outil semblent enthousiasmés. Certains, cités par l’entreprise, expliquent avoir été surpris par la génération de questions auxquelles ils n’auraient pas songé eux-mêmes. Reste à déployer ce nouvel outil auprès des utilisateurs de Wooclap.

Un chantier d’envergure puisque, désormais, les outils de cette belle entreprise belge sont déjà utilisés par 1,5 million d’enseignants actifs notamment dans les grandes universités à l’international. Question subsidiaire : comment sera amorti le coût d’utilisation de l’intelligence artificielle ? “C’est encore un peu tôt pour définir le business model. On va regarder ce que cela génère comme frais, puis on avisera”, conclut Sébastien Lebbe.