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« Koh-Lanta » : « Sur le camp des jaunes, je n’osais rien faire, rien dire, rien toucher », avance Christine

Le conseil surprise qui s’est déroulé juste après l’épreuve d’immunité du dernier épisode de « Koh-Lanta, le feu sacré », diffusé mardi sur TF1, n’a pas eu une issue étonnante. Dans l’équipe jaune recomposée, la loi du surnombre a régné et les jaunes de la première heure s’en sont pris aux ex-rouges qui ont rejoint la tribu. En l’occurrence, la sentence a été irrévocable pour Christine, l’éducatrice canine de 49 ans. L’aventurière venue de Gironde revient pour 20 Minutes sur son parcours.

Vous sentiez-vous sur la sellette ?

Oui, je savais que j’allais sortir et que les ex-jaunes voteraient contre les ex-rouges. Dès que l’équipe a été recomposée, il était clair que le noyau des ex-jaunes allait rester le plus fort possible et qu’en cas de défaite, c’était à nous, ex-rouges, de partir. Après le départ de Martin juste avant sur blessure, il ne restait que Julie et moi, c’était couru d’avance.

Des aventuriers ont justifié leur vote contre vous en disant que vous n’étiez pas très active sur le camp. Ils avaient raison ?

Bien sûr que ce n’est pas vrai. Au contraire, on était obligé, non pas d’en faire plus, mais de montrer qu’on était là pour aller chercher de l’eau, couper du bois… Leur camp était bien à eux, on était leurs hôtes imposés. On avait du mal à s’intégrer, on n’osait rien faire, rien dire, rien toucher. Mais on aurait fait la même chose dans l’éventualité inverse, si on avait eu la chance d’être en supériorité numérique.

C’est simplement cette supériorité numérique qui vous a coûté votre place ?

Cela n’a pas aidé. Je ne vois pas ce que j’aurais pu faire d’autre. Il aurait fallu que je sois la meilleure des vingt aventuriers mais, même là, ils auraient peut-être voulu me virer. J’essayais de ne pas me mettre en avant, de naviguer comme ça… Se mettre trop en avant, on l’a vu avec Rudy et Helena, ça peut coûter cher en stratégie.

Les départs successifs de Benjamin et Martin, blessés, cela a mis un coup psychologique à l’équipe jaune ?

Non, je n’ai pas eu cette impression. Benjamin était au fond du seau. Tout le monde a essayé de le remotiver, mais c’était peine perdue. Martin, lui, aura accumulé les coups de malchance : le mat sur le pied, le bouton de fièvre et ça finit avec la blessure à la cheville…

Si vous en aviez l’occasion, que changeriez-vous à votre aventure ou que feriez-vous autrement ?

(Elle réfléchit) Sincèrement, pas grand-chose. Quand j’étais dans l’équipe rouge, ça se passait bien, donc, même si on perdait, je savais que ma place n’était pas en danger au moins jusqu’à la réunification. Dans l’équipe jaune recomposée, j’avais les bras ballants, je n’avais rien à faire. Je pense que je n’aurais rien pu modifier. A part essayer de retourner toute l’île pour trouver un collier d’immunité.