Aux Pays-Bas, des employés d’une confédération syndicale se mettent en grève pour obtenir une augmentation
Un appel à la grève de la FNV, c’est un classique aux Pays-Bas. Normal, ces trois lettres désignent la confédération syndicale néerlandaise, régulièrement à l’initiative de mouvements sociaux en Hollande. Mais une grève à la FNV, ça, c’est une première.
Et pourtant les employés de l’organisation étaient mobilisés lundi pour défendre leurs intérêts lors d’une marche à Amsterdam à l’occasion du 1er mai. Ils ont annoncé à cette occasion une journée de grève inédite mardi, la première grève au sein de la FNV, selon un communiqué de la confédération. Le personnel demande notamment une augmentation plus importante des salaires en fonction de l’inflation.
Revalorisations « insuffisantes »
« Il est bien sûr extrêmement décevant de voir que la direction campe sur ses positions », a déclaré Judith Westhoek, représentante du personnel, citée dans le communiqué. « Les employés de la FNV ont tout autant droit à des conventions collectives équitables et adaptées à notre époque », a poursuivi Mme Westhoek. « Le fait que nous devions faire campagne et faire grève pour cela est douloureux ».
Le personnel de la FNV a présenté à la direction un ultimatum la semaine dernière, qui a expiré lundi matin, concernant une nouvelle convention collective négociée ces derniers mois. « On espérait un accord le 1er mai », journée internationale des travailleurs, a déploré le personnel.
La direction de la FNV propose à partir du 1er mai une augmentation de salaire de 3 à 7 %, selon les grilles salariales. À partir du 1er janvier prochain, tout le monde se verrait garantir une augmentation de 5 % et après cela, les salaires seront augmentés en fonction d’une compensation des prix pouvant aller jusqu’à 5 %. Insuffisant selon le personnel, qui prévient que d’autres grèves suivront si le syndicat n’améliore pas son offre finale.
