Belgique

Téléphoner au volant, un comportement répandu chez les automobilistes wallons : au moins dix accidents par semaine

Un conducteur sur sept passe même des appels vidéo. Il s’agit d’appels privés (12%) mais aussi de visioconférences professionnelles (3,5%). Cette pratique est extrêmement risquée, avertit l’AWSR. Ces appels accaparent non seulement l’attention de l’automobiliste mais aussi son regard. Le conducteur « ne sera dès lors pas capable d’anticiper et de réagir à temps ».

Opération de police contre le téléphone au volant ce week-end dans cette province wallonne

L’AWSR insiste aussi sur le fait que le kit mains libres, utilisé par 61% des sondés, n’enlève pas tout risque. « Même avec cette technologie, avoir une conversation téléphonique en conduisant rend moins attentif à la route et augmente le risque d’accident. » L’agence recommande dès lors de limiter ce genre d’appels « et de les ignorer dans des endroits ou des moments difficiles sur les routes ».

L’agence rappelle également qu’un vélo ou une trottinette est considéré comme un véhicule : les cyclistes et trottinettistes sont dès lors soumis aux mêmes règles qu’en voiture. Or, un quart des cyclistes sondés déclarent utiliser leur téléphone sur leur deux-roues.

Les piétons n’échappent pas non plus aux risques, même si le code de la route n’interdit pas explicitement d’utiliser son téléphone tout en marchant en rue. Le danger guette cependant, surtout si l’appareil est utilisé au moment de traverser une route, comportement d’un Wallon sur deux interrogés dans le sondage.