Algérie

Un accord algéro-coréen pour valoriser les déchets en biogaz

Les autorités algériennes ont entrepris une initiative ambitieuse pour convertir les déchets ménagers à Alger en biogaz. Cette annonce a été faite par l’Agence nationale des déchets (AND) suite à la conclusion d’un accord de coopération technique avec la Corée du Sud.

Dans le cadre de cette collaboration, l’Institut coréen de l’industrie et de la technologie de l’environnement (KEITI) jouera un rôle clé en réalisant une étude de faisabilité sur la transformation des déchets ménagers en biogaz.

Cette étude se concentrera particulièrement sur les décharges de Hamici, ayant une capacité de traitement de 10 millions de tonnes, et servant de lieu de collecte pour les déchets d’Alger.

| À LIRE AUSSI : Alger : un accord trouvé pour exploiter le potentiel énergétique d’une ancienne décharge publique

KEITI supervisera également le centre de Corso, situé dans la wilaya de Boumerdes, qui a été mis en service en juillet 2020 pour faire face à l’engorgement de la première décharge, utilisée depuis 2014 et ayant atteint sa capacité maximale de 2 millions de mètres cubes de déchets ménagers.

Le dernier site à bénéficier de l’expertise sud-coréenne sera l’ancienne décharge de Oued Smar, une commune de la wilaya d’Alger.

Un autre accord conclu quelques mois auparavant

L’Agence nationale des déchets et le Commissariat aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique (CEREFE) avaient conclu un accord visant à élaborer ensemble un plan d’action pour l’utilisation du biogaz provenant des déchets.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du renforcement des collaborations intersectorielles, de la convergence des efforts et de l’échange d’expertise en vue de stimuler le secteur de la valorisation énergétique des déchets.

| À LIRE AUSSI : Secteur énergétique : le fort potentiel que possède l’Algérie mis en avant

L’accord a pour objectif de promouvoir les activités liées à la valorisation des déchets, notamment la mise en place d’un plan d’action conjoint pour l’utilisation du biogaz issu des déchets organiques solides non recyclables en tant que source d’énergie, dans le contexte du développement durable