Algérie

L’Algérie non-retenue pour adhérer aux BRICS : 1ère réaction officielle

Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a pris la parole ce mardi au cours d’une conférence de presse pour aborder pour la première fois de façon officielle la non-adhésion de l’Algérie au groupe des BRICS dans le cadre de son expansion.

Attaf a souligné que les nations constituant ce groupe sont des « amis », voire des « alliés » de longue date. Avant l’émergence des BRICS, des actions concertées étaient menées avec ces nations concernant les questions liées à nos politiques étrangères, a-t-il expliqué.

Le ministre a affirmé que la demande d’intégration de l’Algérie au groupe ne souffrait d’aucun problème. « Nous avons offert notre contribution à ces nations afin d’atteindre des objectifs mutuels », a-t-il rappelé. Il a également ajouté que ces États sont des partenaires amicaux.

Le ministre des Affaires étrangères a assuré qu’il n’y avait « aucune animosité » derrière cette décision. « Bien que nous n’ayons pas rejoint les BRICS, nous allons poursuivre d’autres démarches en vue d’intégrer la Nouvelle banque de développement et l’Organisation de coopération de Shanghai », a-t-il souligné.

La Nouvelle Banque de Développement et l’Organisation de Coopération de Shanghai, une priorité pour l’Algérie

Cette déclaration du ministre ouvre la voie à des opportunités futures pour l’Algérie. En effet, l’adhésion à la Nouvelle Banque de développement et à l’Organisation de coopération de Shanghai reste une priorité pour le pays. Donc, plutôt que de se disperser dans plusieurs groupes, le pays semble privilégier une approche ciblée pour renforcer sa position sur la scène internationale.

L’Algérie pourrait mettre davantage l’accent sur le renforcement de ses relations avec les pays de la région. Cela pourrait non seulement consolider les liens économiques, mais également favoriser la stabilité dans la région.

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La non-adhésion aux BRICS met en évidence une vision à long terme pour les intérêts de l’Algérie. Plutôt que de se laisser emporter par des considérations à court terme, le pays semble opter pour des partenariats qui serviront ses objectifs à long terme.