Algérie

Fin des labels « Ikhtiari » et « Élu produit de l’année » en Algérie

Le ministère du Commerce a décidé de suspendre les concours qui attribuent les labels « Ikhtiari » et « Élu produit de l’année » aux produits vendus en Algérie. Cette mesure vise à protéger les consommateurs et à réguler le marché.

Les labels « Ikhtiari » et « Élu produit de l’année » sont censés récompenser les produits qui se distinguent par leur qualité et leur innovation, selon les votes des consommateurs. Le concours « Ikhtiari » est organisé par l’Association algérienne de protection des consommateurs (Apoce), tandis que le concours « Élu produit de l’année » est un label international présent dans 40 pays.

Ces concours sont cependant critiqués par certains acteurs économiques et associations de consommateurs, qui les accusent de manquer de transparence, de favoriser certaines marques au détriment d’autres, et de tromper les consommateurs sur la qualité réelle des produits.

Fin des concours de qualité des produits en Algérie

Face à ces critiques, le ministère du Commerce a décidé de suspendre les concours « Ikhtiari » et « Élu produit de l’année » en Algérie, et d’ordonner le retrait des produits portant ces labels des étagères des commerçants. Dans une note adressée aux directeurs régionaux et de wilaya du commerce, le ministère a indiqué que cette décision visait à « protéger le consommateur et à réguler le marché ».

Le ministère a également fourni une liste de 82 produits concernés par le retrait, appartenant à diverses catégories :

  • Alimentation,
  • Cosmétique,
  • Hygiène, etc.

🟢 À LIRE AUSSI > Le ministre du commerce Said Djalleb promet d’assurer la qualité des produits industriels

La suspension des concours « Ikhtiari » et « Élu produit de l’année » en Algérie a suscité des réactions partagées. Certains ont salué cette mesure, estimant qu’elle mettait fin à une « mascarade » et qu’elle permettait de rétablir l’équité entre les producteurs.

D’autres ont regretté cette décision, considérant qu’elle portait atteinte à la liberté des consommateurs et qu’elle privait les producteurs d’un outil de promotion et de valorisation de leurs produits.